Dix personnes reconnues coupables de meurtre ont été pendues à la prison d'Evine de Téhéran, rapporte aujourd'hui le quotidien gouvernemental Iran.
Les condamnés avaient entre 21 et 42 ans, et parmi eux se trouvaient un citoyen afghan, Molagol Hassan, reconnu coupable d'avoir tué un compatriote, Fakhredin, en 2004, écrit le journal.
Les autorités iraniennes ont accentué leurs recours à la peine de mort depuis plus d'un an, dans le cadre d'une campagne censée améliorer la "sécurité morale" dans le pays.
L'annonce de ces exécutions suit celle mercredi de la pendaison de 12 autres condamnés mardi et mercredi dans d'autres villes du pays.
Les pendaisons à Téhéran portent à 26 le nombre des personnes exécutées en Iran depuis le début de l'année. En 2008, 246 personnes ont été exécutées en Iran, selon un décompte de l'AFP.
Selon Amnesty International, 317 personnes avaient été exécutées en 2007, ce qui plaçait la République islamique au deuxième rang des pays où la peine de mort est la plus appliquée, derrière la Chine.
Le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort en Iran.