Danny Joe Bradley, 49 ans, a été exécuté jeudi soir par injection mortelle dans l'Alabama pour le meurtre de sa belle-fille de 12 ans, en 1983, a annoncé la presse locale aujourd'hui.
Danny Bradley avait été condamné à mort pour avoir violé et étranglé Rhonda Hardin, 12 ans, en janvier 1983 dont il avait la garde avec son petit frère pendant que leur mère était hospitalisée.
Depuis 2001 et la fixation d'une première date d'exécution, M. Bradley réclamait que des tests ADN soient effectués à partir des éléments prélevés lors de l'autopsie du corps de la petite fille. Mais l'Etat de l'Alabama a égaré ces éléments.
L'Etat de l'Alabama est un des six derniers des Etats-Unis à refuser d'effectuer des tests ADN disculpatoires après la condamnation. Le cas William Osborne, à qui l'Etat de l'Alaska refuse de tels tests, doit être entendu par la Cour suprême des Etats-Unis début mars.
Il s'agit de la deuxième exécution dans l'Alabama (sud) en un mois, après la mise à mort de James Callahan le 15 janvier et la 40e depuis le rétablissement de la peine capitale dans cet Etat en 1976.