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USA: un condamné à mort cite Albert Camus avant d'être exécuté
dépêche de presse du 11 décembre 2009 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
WASHINGTON, 11 déc 2009 (AFP) - Un homme de 49 ans, condamné pour le meurtre de son ex-femme et de son beau-frère en 1994, a invoqué le philosophe et écrivain français Albert Camus avant d'être exécuté vendredi par injection mortelle dans l'Indiana (nord), a indiqué la prison dans un communiqué.
Matthew Eric Wrinkles, qui était dans le couloir de la mort depuis 14 ans, avait renoncé aux dernières possibilités d'appels contre son exécution.
Le décès a été constaté à 00H39 locales (05H39 GMT) à la prison de l'Indiana à Michigan City après une injection mortelle de trois produits.
Dans un texte remis avant son exécution, Matthew Wrinkles, écrit: "Comme disait Albert Camus: +tuer un homme au paroxysme de la passion est compréhensible. Le faire tuer par quelqu'un d'autre de façon calme et réfléchie (...) est incompréhensible+".
En juillet 1994, Matthew Wrinkles, sous amphétamines et vêtu d'un uniforme de camouflage avec des peintures de guerre sur le visage, avait tué à coups de pistolet son ex-femme, son beau-frère et l'épouse de celui-ci dans leur maison.
Le condamné a reconnu les faits mais assuré les regretter.
Son exécution est la 17e dans l'Indiana depuis la reprise de l'application de la peine capitale en 1976, la dernière remontant à juin 2007.
Quelques personnes avaient bravé le froid (-11 degrés) pour protester durant la nuit devant la prison, a indiqué la porte-parole de l'établissement, Pam James.
Matthew Eric Wrinkles, qui était dans le couloir de la mort depuis 14 ans, avait renoncé aux dernières possibilités d'appels contre son exécution.
Le décès a été constaté à 00H39 locales (05H39 GMT) à la prison de l'Indiana à Michigan City après une injection mortelle de trois produits.
Dans un texte remis avant son exécution, Matthew Wrinkles, écrit: "Comme disait Albert Camus: +tuer un homme au paroxysme de la passion est compréhensible. Le faire tuer par quelqu'un d'autre de façon calme et réfléchie (...) est incompréhensible+".
En juillet 1994, Matthew Wrinkles, sous amphétamines et vêtu d'un uniforme de camouflage avec des peintures de guerre sur le visage, avait tué à coups de pistolet son ex-femme, son beau-frère et l'épouse de celui-ci dans leur maison.
Le condamné a reconnu les faits mais assuré les regretter.
Son exécution est la 17e dans l'Indiana depuis la reprise de l'application de la peine capitale en 1976, la dernière remontant à juin 2007.
Quelques personnes avaient bravé le froid (-11 degrés) pour protester durant la nuit devant la prison, a indiqué la porte-parole de l'établissement, Pam James.