La Maison Blanche a vivement dénoncé jeudi la pendaison de deux personnes en Iran pour des violences post-électorales après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin dernier.
Il s'agissait des premières exécutions depuis la condamnation de onze personnes à la peine capitale après les évènements de juin.
"Cela ne servira qu'à isoler davantage le gouvernement iranien dans le monde et vis-à-vis de son peuple", a dit à la presse le porte-parole de la Maison Blanche, Bill Burton. Il s'agit du "meurtre de prisonniers politiques" qui ne ramènera à l'Iran ni la légitimité ni le respect, a-t-il ajouté, estimant que Téhéran avait "touché le fond".