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Jean Asselborn au 3e Congrès mondial contre la peine de mort à Paris, le 3 février 2007

communiqué de presse du 3 février 2007 - Ministère des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg - Luxembourg
Pays :
Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, Jean Asselborn, a participé le 3 février 2007 à Paris au 3e Congrès mondial contre la peine de mort.

Les principaux objectifs des débats du Congrès ont été de renforcer la pression de la communauté internationale sur les pays qui appliquent toujours la peine de mort et de consolider les perspectives d'abolition dans les pays qui ont renoncé à exécuter.

Jean Asselborn s'est prononcé clairement contre la peine de mort devant l'audience du Congrès : "La peine de mort constitue une violation des droits de l'homme et un traitement cruel, inhumain et dégradant, dont le caractère dissuasif n'a jamais pu être démontré. La justice dans nos démocraties ne peut être la vengeance ; un crime ne peut être sanctionné par un autre crime."

Dans ce contexte, le ministre luxembourgeois a cité Robert Badinter qui disait qu'"une justice qui tue n'est jamais juste, car avec la peine de mort le crime change de camp".

Les congressistes ont plus particulièrement porté leur attention sur les perspectives d'abolition en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, et sur les conditions qui permettraient de peser sur les Jeux olympiques de Pékin pour faire reculer la peine de mort en Chine.

Stratégies diplomatiques, prise en compte de l'abolition dans les réformes pénales, création de coalitions régionales dans les grandes zones où se concentrent les exécutions, tels ont été les axes autour desquels se sont organisés les débats.
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