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Irak: un responsable du Baas condamné à mort pour l'assèchement des marais
BAGDAD - Un haut responsable du parti interdit Baas a été condamné à mort par une cour de Bagdad lors du procès contre les dignitaires de l'ancien régime pour l'assèchement des marais du sud de l'Irak, commis sous Saddam Hussein au début des années 1990, a indiqué mardi ce tribunal.
"La Haute cour criminelle d'Irak a condamné à mort lundi Mezban Khider Hadi et à la prison à vie Abdel Ghani Ghafour mais a en revanche blanchi faute de preuves Watban Ibrahim al-Hassan", demi-frère de l'ancien dictateur, indique un communiqué de la cour.
Mezban Khider Hadi était membre du Conseil de commandement de la Révolution, la plus haute instance de pouvoir à l'époque de Saddam Hussein. Le 9 juin 2003, les forces américaines avaient annoncé son arrestation. Il était le 9 de Coeur du jeu de cartes créé par la coalition et représentant les responsables du Baas, le parti de Saddam désormais interdit.
Abdel Ghani Abdel Ghafour, autre haut responsable du Baas, avait été condamné à mort le 2 décembre 2008 pour son rôle dans la répression du soulèvement chiite en 1991, après la guerre du Golfe.
L'ancien ministre de la Défense Sultan Hachem a écopé de 15 ans de prison et 28 autres ont été condamnés à des peines allant de 7 à 15 ans. Ali Hassan al-Majid alias "Ali le Chimique", également accusé dans ce procès, a été exécuté le 25 janvier 2010.
Le procès avait commencé le 24 juin 2009.
Le 8 août 2009, la baronne Emma Nicholson, qui siège à la Chambre des Lords britannique, avait affirmé à la barre avoir assisté à la destruction de cette région par divers moyens dont des armes chimiques lors des 75 visites qu'elle a effectuées en Irak et en Iran dans les années 1990.
Plus de 250.000 personnes y vivaient avant la guerre Iran-Irak (1980-1988). Après l'échec de l'insurrection irakienne de 1991 et la décision de Saddam Hussein d'assécher les marais pour en déloger les insurgés, le nombre de leurs habitants est tombé à 30.000.
Les marais couvraient à l'origine une surface de 15.000 à 20.000 km2, ce qui en faisait l'une des plus vastes zones marécageuses au monde. L'assèchement de 90% de leur surface est considéré par l'ONU comme "l'un des pires crimes environnementaux de l'Histoire".
"La Haute cour criminelle d'Irak a condamné à mort lundi Mezban Khider Hadi et à la prison à vie Abdel Ghani Ghafour mais a en revanche blanchi faute de preuves Watban Ibrahim al-Hassan", demi-frère de l'ancien dictateur, indique un communiqué de la cour.
Mezban Khider Hadi était membre du Conseil de commandement de la Révolution, la plus haute instance de pouvoir à l'époque de Saddam Hussein. Le 9 juin 2003, les forces américaines avaient annoncé son arrestation. Il était le 9 de Coeur du jeu de cartes créé par la coalition et représentant les responsables du Baas, le parti de Saddam désormais interdit.
Abdel Ghani Abdel Ghafour, autre haut responsable du Baas, avait été condamné à mort le 2 décembre 2008 pour son rôle dans la répression du soulèvement chiite en 1991, après la guerre du Golfe.
L'ancien ministre de la Défense Sultan Hachem a écopé de 15 ans de prison et 28 autres ont été condamnés à des peines allant de 7 à 15 ans. Ali Hassan al-Majid alias "Ali le Chimique", également accusé dans ce procès, a été exécuté le 25 janvier 2010.
Le procès avait commencé le 24 juin 2009.
Le 8 août 2009, la baronne Emma Nicholson, qui siège à la Chambre des Lords britannique, avait affirmé à la barre avoir assisté à la destruction de cette région par divers moyens dont des armes chimiques lors des 75 visites qu'elle a effectuées en Irak et en Iran dans les années 1990.
Plus de 250.000 personnes y vivaient avant la guerre Iran-Irak (1980-1988). Après l'échec de l'insurrection irakienne de 1991 et la décision de Saddam Hussein d'assécher les marais pour en déloger les insurgés, le nombre de leurs habitants est tombé à 30.000.
Les marais couvraient à l'origine une surface de 15.000 à 20.000 km2, ce qui en faisait l'une des plus vastes zones marécageuses au monde. L'assèchement de 90% de leur surface est considéré par l'ONU comme "l'un des pires crimes environnementaux de l'Histoire".