La CFDT a appelé aujourd'hui l'Iran à "ne pas exécuter la sentence" visant Sakineh Mohammadi Ashtiani, mère de famille condamnée à la mort par lapidation pour adultère et complicité de meurtre, s'associant à l'appel lancé en France et dans le monde pour sauver cette femme.
Disant partager "l'indignation provoquée par l'annonce de l'exécution imminente de Sakineh", la centrale explique dans un communiqué que "l'objectif immédiat est d'empêcher la lapidation" de cette femme et appelle ses adhérents et tous les salariés à "signer massivement" la pétition à ce sujet. "Au-delà de son cas qui constitue aujourd'hui une cause emblématique à l'échelle de la planète, il est urgent que la communauté internationale via l'ONU obtienne de l'Iran qu'elle rompe avec la peine de mort et toutes les autres pratiques inhumaines et dégradantes", ajoute-t-elle.
Le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, mère de famille de 43 ans condamnée à mort par lapidation en 2006 pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari selon Téhéran, a suscité ces dernières semaines une intense mobilisation des pays occidentaux, qui ont réclamé qu'elle ne soit pas exécutée. L'Iran a demandé hier aux pays occidentaux de ne pas interférer dans la question, en soulignant que l'affaire était toujours "en cours d'examen".