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Lettre de Carla Bruni-Sarkozy à l'Iranienne condamnée: "mon mari plaidera votre cause"
dépêche de presse du 23 août 2010 - Agence mondiale d'information - AFP
PARIS — Nicolas Sarkozy plaidera "sans relâche" la cause de l'Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani, condamnée à mort par lapidation, affirme son épouse dans une lettre transmise à l'AFP lundi soir par le site de la revue de Bernard-Henri Lévy "La règle du jeu".
"Du fond de votre cellule, sachez que mon mari plaidera votre cause sans relâche et que la France ne vous abandonnera pas", écrit Carla Bruni-Sarkozy dans le message qui doit être publié mardi matin aux côtés de ceux de Valéry Giscard d'Estaing et Ségolène Royal sur les sites de la Règle du Jeu, de Libération, Elle et du site américain Huffington Post.
Vendredi, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait dit que la France ne ménagerait "aucun effort pour sauver d'une mort atroce" l'Iranienne de 43 ans, mère de deux enfants, condamnée à la lapidation pour adultère et complicité de meurtre.
"Comment se taire après avoir pris connaissance de la sentence qui a été prononcée à votre encontre?", demande Mme Bruni-Sarkozy. "Répandre votre sang, priver vos enfants d'une mère, mais pourquoi? Parce que vous avez vécu, parce que vous avez aimé, parce que vous êtes une femme, une Iranienne? Tout en moi se refuse à l'accepter", ajoute-t-elle.
M. Giscard d'Estaing a dénoncé la condamnation, la qualifiant de "pratique attentatoire à la dignité de l'être humain". Mme Royal a appelé l'Iranienne à garder "espoir et courage", soulignant que "de plus en plus de voix s'élèvent partout dans le monde".
De nombreuses personnalités ont signé une pétition de soutien à Sakineh, qui reçoit de 1.800 à 2.000 signatures par jour.
"Du fond de votre cellule, sachez que mon mari plaidera votre cause sans relâche et que la France ne vous abandonnera pas", écrit Carla Bruni-Sarkozy dans le message qui doit être publié mardi matin aux côtés de ceux de Valéry Giscard d'Estaing et Ségolène Royal sur les sites de la Règle du Jeu, de Libération, Elle et du site américain Huffington Post.
Vendredi, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait dit que la France ne ménagerait "aucun effort pour sauver d'une mort atroce" l'Iranienne de 43 ans, mère de deux enfants, condamnée à la lapidation pour adultère et complicité de meurtre.
"Comment se taire après avoir pris connaissance de la sentence qui a été prononcée à votre encontre?", demande Mme Bruni-Sarkozy. "Répandre votre sang, priver vos enfants d'une mère, mais pourquoi? Parce que vous avez vécu, parce que vous avez aimé, parce que vous êtes une femme, une Iranienne? Tout en moi se refuse à l'accepter", ajoute-t-elle.
M. Giscard d'Estaing a dénoncé la condamnation, la qualifiant de "pratique attentatoire à la dignité de l'être humain". Mme Royal a appelé l'Iranienne à garder "espoir et courage", soulignant que "de plus en plus de voix s'élèvent partout dans le monde".
De nombreuses personnalités ont signé une pétition de soutien à Sakineh, qui reçoit de 1.800 à 2.000 signatures par jour.