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Quinze ans de prison au lieu de la peine de mort pour un le magnat égyptien Hisham Talaat Moustafa
LE CAIRE (AP) — Hisham Talaat Moustafa, un homme d'affaires égyptien proche du pouvoir, échappe à la mort. Reconnu coupable d'avoir fait assassiner sa maîtresse, la chanteuse libanaise Suzanne Tamim, il a vu la peine capitale ramenée à 15 années de prison lors d'un nouveau procès.
Magnat de l'immobilier, il a construit les quartiers résidentiels de la ceinture du Caire. Membre influent du Parti national démocratique (PND, parti au pouvoir) et du Conseil consultatif, la chambre haute du Parlement, c'est un proche du tout-puissant fils et dauphin présumé de Hosni Moubarak, Gamal. Il en était venu à symboliser ces dernières années les relations étroites entre affaires et politique.
Hisham Talaat Moustafa avait été condamné à mort en mai 2009 pour avoir versé deux millions de dollars à un homme de main pour tuer Suzanne Tamim, âgée de 30 ans, en juillet 2008 à Dubaï. La sentence avait été annulée pour vice de procédure en mars dernier, et un nouveau procès ordonné.
Ce verdict allégé est une surprise, car le procès ne semblait pas achevé et la défense avait encore des témoins à présenter.
Quant à Mohsen el-Sukkary, l'ancien policier condamné pour le meurtre, sa sentence a été réduite à la prison à perpétuité.
Hisham Talaat Moustafa peut donc être libérable d'ici quelques années, entre le temps passé en préventive et la bonne conduite.
"Ceci est le résultat du mariage entre le régime et les riches. Le régime veut protéger les siens", a estimé Abdullah el-Sinnawi, rédacteur en chef du quotidien d'opposition Al-Arabi.
Le Talaat Moustafa Group est la première société de promotion immobilière d'Egypte. Il a été il y a peu sous les projecteurs, l'achat d'un terrain ayant été annulé par la justice en raison de l'absence d'appel d'offres public, nouvel exemple, selon les détracteurs du régime, de la manière dont sont octroyées des faveurs aux riches investisseurs privés proches du pouvoir.
Selon les transcriptions de l'interrogatoire de Hisham Talaat Moustafa, l'homme d'affaires et la chanteuse s'étaient rencontrés en 2004 sur les bords de la Mer rouge. La jeune femme aurait sollicité son aide pour divorcer de son mari. Moustafa affirme avoir rompu avec Suzanne Tamim après que sa mère se soit opposée à leur mariage.
La jeune femme, avait été retrouvée morte dans son appartement de Dubaï, le corps transpercé de coups de couteau et la gorge tranchée. Très vite, les soupçons s'étaient portés sur Moustafa, accusé d'avoir payé l'ancien membre de la Sécurité d'Etat égyptienne El-Sukkary, employé d'un de ses hôtels en Egypte, le Four Seasons. L'homme de main aurait obtenu visas et billets d'avion pour pister la chanteuse, à Londres puis à Dubaï.
Magnat de l'immobilier, il a construit les quartiers résidentiels de la ceinture du Caire. Membre influent du Parti national démocratique (PND, parti au pouvoir) et du Conseil consultatif, la chambre haute du Parlement, c'est un proche du tout-puissant fils et dauphin présumé de Hosni Moubarak, Gamal. Il en était venu à symboliser ces dernières années les relations étroites entre affaires et politique.
Hisham Talaat Moustafa avait été condamné à mort en mai 2009 pour avoir versé deux millions de dollars à un homme de main pour tuer Suzanne Tamim, âgée de 30 ans, en juillet 2008 à Dubaï. La sentence avait été annulée pour vice de procédure en mars dernier, et un nouveau procès ordonné.
Ce verdict allégé est une surprise, car le procès ne semblait pas achevé et la défense avait encore des témoins à présenter.
Quant à Mohsen el-Sukkary, l'ancien policier condamné pour le meurtre, sa sentence a été réduite à la prison à perpétuité.
Hisham Talaat Moustafa peut donc être libérable d'ici quelques années, entre le temps passé en préventive et la bonne conduite.
"Ceci est le résultat du mariage entre le régime et les riches. Le régime veut protéger les siens", a estimé Abdullah el-Sinnawi, rédacteur en chef du quotidien d'opposition Al-Arabi.
Le Talaat Moustafa Group est la première société de promotion immobilière d'Egypte. Il a été il y a peu sous les projecteurs, l'achat d'un terrain ayant été annulé par la justice en raison de l'absence d'appel d'offres public, nouvel exemple, selon les détracteurs du régime, de la manière dont sont octroyées des faveurs aux riches investisseurs privés proches du pouvoir.
Selon les transcriptions de l'interrogatoire de Hisham Talaat Moustafa, l'homme d'affaires et la chanteuse s'étaient rencontrés en 2004 sur les bords de la Mer rouge. La jeune femme aurait sollicité son aide pour divorcer de son mari. Moustafa affirme avoir rompu avec Suzanne Tamim après que sa mère se soit opposée à leur mariage.
La jeune femme, avait été retrouvée morte dans son appartement de Dubaï, le corps transpercé de coups de couteau et la gorge tranchée. Très vite, les soupçons s'étaient portés sur Moustafa, accusé d'avoir payé l'ancien membre de la Sécurité d'Etat égyptienne El-Sukkary, employé d'un de ses hôtels en Egypte, le Four Seasons. L'homme de main aurait obtenu visas et billets d'avion pour pister la chanteuse, à Londres puis à Dubaï.