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Une majorité d'Américains soutient la peine capitale selon une étude
(AFP) – WASHINGTON — Les Américains, notamment les hommes blancs votant pour le parti républicain, continuent de soutenir aux deux-tiers la peine de mort, selon un sondage Gallup publié lundi.
Cette étude a été publiée alors que Stephen Hayes a été condamné à mort lundi dans le Connecticut pour un triple meurtre en 2007, une décision très rare dans cet Etat du Nord-est des Etats-Unis qui a exécuté un seul condamné depuis 35 ans.
Selon ce sondage mené en octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1.025 adultes, 64% des personnes interrogées se prononcent en faveur de la peine capitale, 29% se prononcent contre.
Les chiffres du soutien au châtiment ultime sont pondérés lorsque l'option de la peine de prison à vie sans possibilité de sortie est disponible. Dans ce cas, seuls 49% des Américains se disent favorables à la peine de mort, 46% se disant contre.
Parmi les personnes se prononçant pour la poursuite des exécutions, 49% estiment en outre que la peine capitale n'est pas assez souvent imposée (18% pensent qu'elle l'est trop souvent) et 58% qu'elle est imposée de manière juste et équitable (36% évoquent notamment des disparités raciales dans l'imposition de la peine de mort).
La plus grande proportion des défenseurs de la peine de mort sont des hommes (71%), blancs (69%) aux sympathies républicaines (78%). Mais les femmes sont néanmoins également en majorité favorables (58%), de même que les personnes interrogées non blanches (55%) et les partisans du parti démocrate (55%).
L'institut de sondage Gallup rappelle dans ce sondage la permanence du soutien à la peine de mort aux Etats-Unis depuis 75 ans.
Lorsqu'il a commencé ces études sur la peine de mort, en 1936, 59% des Américains l'approuvaient contre 38% qui y étaient opposés. Après avoir diminué en dessous de la moyenne (entre 47 et 49% d'opinions favorables) entre 1954 et 1972, le soutien à la peine de mort est remonté drastiquement jusqu'à 80% en 1994.
Sondage effectué par téléphone entre le 7 et le 10 octobre 2010 sur 1.025 adultes sélectionnés par une méthode de sélection aléatoire des numéros de téléphone pondérée par âge, origine ethnique, niveau d'éducation et région.
Cette étude a été publiée alors que Stephen Hayes a été condamné à mort lundi dans le Connecticut pour un triple meurtre en 2007, une décision très rare dans cet Etat du Nord-est des Etats-Unis qui a exécuté un seul condamné depuis 35 ans.
Selon ce sondage mené en octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1.025 adultes, 64% des personnes interrogées se prononcent en faveur de la peine capitale, 29% se prononcent contre.
Les chiffres du soutien au châtiment ultime sont pondérés lorsque l'option de la peine de prison à vie sans possibilité de sortie est disponible. Dans ce cas, seuls 49% des Américains se disent favorables à la peine de mort, 46% se disant contre.
Parmi les personnes se prononçant pour la poursuite des exécutions, 49% estiment en outre que la peine capitale n'est pas assez souvent imposée (18% pensent qu'elle l'est trop souvent) et 58% qu'elle est imposée de manière juste et équitable (36% évoquent notamment des disparités raciales dans l'imposition de la peine de mort).
La plus grande proportion des défenseurs de la peine de mort sont des hommes (71%), blancs (69%) aux sympathies républicaines (78%). Mais les femmes sont néanmoins également en majorité favorables (58%), de même que les personnes interrogées non blanches (55%) et les partisans du parti démocrate (55%).
L'institut de sondage Gallup rappelle dans ce sondage la permanence du soutien à la peine de mort aux Etats-Unis depuis 75 ans.
Lorsqu'il a commencé ces études sur la peine de mort, en 1936, 59% des Américains l'approuvaient contre 38% qui y étaient opposés. Après avoir diminué en dessous de la moyenne (entre 47 et 49% d'opinions favorables) entre 1954 et 1972, le soutien à la peine de mort est remonté drastiquement jusqu'à 80% en 1994.
Sondage effectué par téléphone entre le 7 et le 10 octobre 2010 sur 1.025 adultes sélectionnés par une méthode de sélection aléatoire des numéros de téléphone pondérée par âge, origine ethnique, niveau d'éducation et région.