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Exécution de Sahra Bahrami : La Haye convoque l'ambassadeur d'Iran
dépêche de presse du 29 janvier 2011 - Agence mondiale d'information - AFP
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LA HAYE - L'ambassadeur d'Iran aux Pays-Bas a été convoqué samedi par le ministre néerlandais des Affaires étrangères, à la suite de l'annonce de l'exécution à Téhéran de Sahra Bahrami, qui a la nationalité iranienne et néerlandaise, a annoncé à l'AFP un porte-parole du ministère.
"L'entretien avec l'ambassadeur aura lieu à 13H45", (12H45 GMT), a déclaré à l'AFP Bengt van Loosdrecht, un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères.
Il a indiqué qu'en fin de matinée, les Pays-Bas n'avaient "toujours pas" reçu confirmation de l'exécution par pendaison de Sahra Bharami, annoncée tôt samedi matin par le site internet de la télévision d'Etat iranienne, citant un communiqué du bureau du procureur de Téhéran.
"Le ministre a convoqué l'ambassadeur d'Iran aux Pays-Bas afin d'élucider ces informations", a souligné le porte-parole.
Selon le communiqué du procureur de Téhéran, Mme Bahrami, 46 ans, avait été condamnée à mort par un tribunal révolutionnaire pour "la possession de 450 grammes de cocaïne et pour sa participation à la vente de 150 grammes de cocaïne".
Arrêtée en décembre 2009 à Téhéran, alors qu'elle participait à une manifestation contre le gouvernement, Sahra Bahrami faisait également l'objet d'un autre procès pour appartenance à un groupe armé opposé au gouvernement, crime pour lequel elle encourait également la peine de mort, selon sa fille.
Le 5 janvier, les Pays-Bas avaient manifesté leur "préoccupation" et demandé des "éclaircissements" à l'Iran sur la situation de Mme Bahrami, née en Iran et naturalisée aux Pays-Bas.
"L'entretien avec l'ambassadeur aura lieu à 13H45", (12H45 GMT), a déclaré à l'AFP Bengt van Loosdrecht, un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères.
Il a indiqué qu'en fin de matinée, les Pays-Bas n'avaient "toujours pas" reçu confirmation de l'exécution par pendaison de Sahra Bharami, annoncée tôt samedi matin par le site internet de la télévision d'Etat iranienne, citant un communiqué du bureau du procureur de Téhéran.
"Le ministre a convoqué l'ambassadeur d'Iran aux Pays-Bas afin d'élucider ces informations", a souligné le porte-parole.
Selon le communiqué du procureur de Téhéran, Mme Bahrami, 46 ans, avait été condamnée à mort par un tribunal révolutionnaire pour "la possession de 450 grammes de cocaïne et pour sa participation à la vente de 150 grammes de cocaïne".
Arrêtée en décembre 2009 à Téhéran, alors qu'elle participait à une manifestation contre le gouvernement, Sahra Bahrami faisait également l'objet d'un autre procès pour appartenance à un groupe armé opposé au gouvernement, crime pour lequel elle encourait également la peine de mort, selon sa fille.
Le 5 janvier, les Pays-Bas avaient manifesté leur "préoccupation" et demandé des "éclaircissements" à l'Iran sur la situation de Mme Bahrami, née en Iran et naturalisée aux Pays-Bas.