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Iran: appels à la peine de mort contre les chefs de l'opposition
Le président du Parlement iranien Ali Larijani et les députés de la majorité conservatrice ont réclamé mardi la peine de mort contre les dirigeants de l'opposition. Ces appels sont intervenus au lendemain de manifestations qui ont fait au moins deux morts et des dizaines de blessés.
Dans un communiqué diffusé par l'agence officielle de presse IRNA, plusieurs députés appellent à la condamnation à mort des chefs de file de l'opposition. "Mehdi Karroubi et Mirhossein Moussavi sont des dépravés et devraient être jugés", disent-ils. Ce chef d'accusation, aux contours assez flous, a été appliqué par le passé à des dissidents politiques. Il est passible de la peine de mort.
"Ceux qui sont à l'origine des désordres publics de lundi seront fermement et immédiatement confrontés aux faits", a promis pour sa part le porte-parole de la justice iranienne, Gholamhossein Mohseni-Ejei.
"Piège" américain
Des milliers de personnes ont tenté de manifester lundi après-midi à Téhéran et à Ispahan à l'appel de l'ancien premier ministre Mir Hossein Moussavi et de l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi.
Ces rassemblements ont dégénéré en affrontements avec les forces de sécurité. Deux partisans du régime ont été tués et un nombre indéterminé d'autres blessés lors de ces heurts, a indiqué mardi le député Kazem Jalali, membre de la commission de la sécurité et de la politique étrangère au Parlement.
Les deux dirigeants de l'opposition "sont tombés dans le piège des Etats-Unis" en publiant cet appel à manifester. "Le Parlement condamne cette action américano-sioniste anti-révolutionnaire et antinationale des séditieux", a de son côté déclaré M. Larijani.
"Moussavi et Karoubi doivent être pendus", ont de leur côté crié les députés lors de la session du parlement. Ils ont scandé "mort à l'Amérique", "mort à Israël , mais aussi "mort à Moussavi, Karoubi et Khatami" (l'ancien président réformateur)
Dans un communiqué diffusé par l'agence officielle de presse IRNA, plusieurs députés appellent à la condamnation à mort des chefs de file de l'opposition. "Mehdi Karroubi et Mirhossein Moussavi sont des dépravés et devraient être jugés", disent-ils. Ce chef d'accusation, aux contours assez flous, a été appliqué par le passé à des dissidents politiques. Il est passible de la peine de mort.
"Ceux qui sont à l'origine des désordres publics de lundi seront fermement et immédiatement confrontés aux faits", a promis pour sa part le porte-parole de la justice iranienne, Gholamhossein Mohseni-Ejei.
"Piège" américain
Des milliers de personnes ont tenté de manifester lundi après-midi à Téhéran et à Ispahan à l'appel de l'ancien premier ministre Mir Hossein Moussavi et de l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi.
Ces rassemblements ont dégénéré en affrontements avec les forces de sécurité. Deux partisans du régime ont été tués et un nombre indéterminé d'autres blessés lors de ces heurts, a indiqué mardi le député Kazem Jalali, membre de la commission de la sécurité et de la politique étrangère au Parlement.
Les deux dirigeants de l'opposition "sont tombés dans le piège des Etats-Unis" en publiant cet appel à manifester. "Le Parlement condamne cette action américano-sioniste anti-révolutionnaire et antinationale des séditieux", a de son côté déclaré M. Larijani.
"Moussavi et Karoubi doivent être pendus", ont de leur côté crié les députés lors de la session du parlement. Ils ont scandé "mort à l'Amérique", "mort à Israël , mais aussi "mort à Moussavi, Karoubi et Khatami" (l'ancien président réformateur)