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Syrie: 450 prisonniers politiques et de conscience libérés
DAMAS - Plus de 450 prisonniers politiques et de conscience, dont des islamistes et des Kurdes, ont été libérés depuis l'annonce mardi d'une amnistie générale en Syrie, a indiqué dimanche à l'AFP le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Depuis l'amnistie, plus de 450 prisonniers politiques et de conscience ont été libérés, pour la plupart des islamistes et des Kurdes, a indique M. Rami Abdel-Rahmane.
Des islamistes originaires des gouvernorats de Hama, Idleb et Raqqa figurent parmi les personnes libérées. Ils avaient été condamnés en vertu de la loi 49 qui sanctionne de la peine de mort les membres de la Confrérie des Frères musulmans, a souligné le chef de l'ONG.
Ils étaient détenus dans la prison de Saydnaya, l'une des plus grandes de Syrie. Certains d'entre eux se trouvaient en prison depuis 25 ans.
La confrérie des Frères musulmans est interdite en Syrie depuis les affrontements sanglants qui l'avaient opposée au pouvoir au début des années 1980.
En 1982, la ville de Hama avait été frappée par une répression ayant fait 20.000 morts lorsque le mouvement des Frères musulmans s'était soulevé contre le régime de Hafez al-Assad, père de l'actuel président.
Depuis l'amnistie, plus de 450 prisonniers politiques et de conscience ont été libérés, pour la plupart des islamistes et des Kurdes, a indique M. Rami Abdel-Rahmane.
Des islamistes originaires des gouvernorats de Hama, Idleb et Raqqa figurent parmi les personnes libérées. Ils avaient été condamnés en vertu de la loi 49 qui sanctionne de la peine de mort les membres de la Confrérie des Frères musulmans, a souligné le chef de l'ONG.
Ils étaient détenus dans la prison de Saydnaya, l'une des plus grandes de Syrie. Certains d'entre eux se trouvaient en prison depuis 25 ans.
La confrérie des Frères musulmans est interdite en Syrie depuis les affrontements sanglants qui l'avaient opposée au pouvoir au début des années 1980.
En 1982, la ville de Hama avait été frappée par une répression ayant fait 20.000 morts lorsque le mouvement des Frères musulmans s'était soulevé contre le régime de Hafez al-Assad, père de l'actuel président.