MINSK, 28 juillet (Xinhua) -- Un communiqué publié par le Comité des droits de l'Homme des Nations Unies qui a accusé la Biélorussie d'avoir violé ses obligations internationales en infligeant les peines de mort dans deux dossiers en train d'être réexaminés est sans fondement, a déclaré jeudi l'attaché de presse du ministère biélorusse des Affaires étrangères Andrei Savinykh.
M. Savinykh a indiqué que "le communiqué a été fait sur la base de leur propre interprétation des pratiques de la mise en application du droit au-delà du cadre des accords internationaux et n'est pas cohérent avec les clauses du Pacte international relatif aux droits civils et politiques".
"Il sera approprié de rappeler que la Biélorussie ne s'est pas engagée à ne pas prononcer les peines de mort. Nous appelons le comité des Nations Unies à arrêter des pratiques de l'interprétation subjective des traités internationaux", a-t-il noté.
Le Comité des droits de l'Homme avait accusé mercredi la Biélorussie de violation de ses obligations internationales en exécutant deux personnes lorsque leurs dossiers étaient en train d'être réexaminés par le comité.
Selon le communiqué de presse du comité onusien, Oleg Grishvtsov et Andrei Burdyko ont affirmé avoir subi de la torture dans la phase d'enquête avant le procès et avoir pas eu un procès équitable.
Les médias ont indiqué que les deux personnes ont été accusées de meurtre prémédité, d'agression armée, d'incendie criminel, d'enlèvement d'un mineur et de vol.