Cinq hommes ont été condamnés à la pendaison mercredi par un tribunal militaire pour avoir volé dans une station service et tué un commandant de police pendant leur fuite, a rapporté l'agence de presse officielle Mena.
Sept autres hommes arrêtés dans la même affaire ont été acquittés.
L'armée, qui dirige le pays depuis le départ en février de l'ancien président Hosni Moubarak, a jugé plusieurs milliers de civils pour crimes divers, allant du vol et de l'agression à la diffamation des forces armées.
Les tribunaux militaires ont condamné plusieurs personnes à la pendaison pour des crimes tels le viol ou le meurtre. Même si les procès militaires avaient été bien accueillis en Egypte durant les quelques mois d'anarchie ayant suivi la révolte contre Hosni Moubarak, l'armée est aujourd'hui de plus en plus critiquée notamment par des organisations de défense des droits de l'Homme qui jugent ces tribunaux injustes.
Human Rights Watch, basé à New York, a accusé l'armée égyptienne de mener une campagne destinée à réduire au silence les voix critiques, après sa décision de juger une militante accusée d'avoir insulté les généraux au pouvoir.