La France déplore l'exécution, le 21 septembre 2011 dans l'État de Géorgie, de M. Troy Davis, après que le Comité des grâces de Géorgie a refusé lundi de commuer sa peine. Nous déplorons vivement que les nombreux appels à la clémence n'aient pas été entendus.
La France réaffirme son opposition à la peine de mort, quels que soient les lieux et les circonstances. Elle rappelle que toute erreur judiciaire dans son application est irréversible.
Alors que plus des deux tiers des États dans le monde ont aujourd'hui renoncé à ce châtiment, en droit ou en fait, ce cas illustre la nécessité de poursuivre le combat pour l'abolition universelle et définitive de la peine de mort.