Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) est très préoccupé par les condamnations à mort prononcées à Bahreïn le 28 avril à l'encontre de quatre personnes qui auraient participé à des manifestations antigouvernementales.
Le DFAE appelle les autorités de Bahreïn à commuer les peines de mort dans le cadre d'une procédure de révision. Le procès s'est déroulé à huis clos devant un tribunal militaire. Le Bahreïn n'a que très rarement prononcé et appliqué la peine de mort ces dernières années. Le DFAE encourage de ce fait les autorités bahreïnies à maintenir ce moratoire de fait et à abolir totalement la peine de mort dans une prochaine étape. La Suisse est par principe opposée à la peine de mort et s'engage en faveur de son abolition universelle.
La Suisse a déjà exprimé son inquiétude devant la situation politique tendue qui règne à Bahreïn, à la faveur de plusieurs démarches bilatérales. Elle continue à en appeler aux autorités bahreïnies pour qu'elles poursuivent activement leurs efforts en vue de l'instauration d'un dialogue national.