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Irak: la présidence confirme la condamnation à mort de 53 détenus
BAGDAD, 20 oct 2011 (AFP) - La présidence irakienne a validé jeudi les condamnations à mort de 53 détenus, parmi lesquels cinq étrangers, a indiqué le chef du bureau de la présidence, Nassir al-Ani.
"53 personnes ont vu leur (condamnation à une) exécution approuvée, parmi lesquels il y a cinq étrangers", a-t-il dit à l'AFP. Il n'a pas donné de détail sur leur identité ni sur la nationalité des ressortissants étrangers.
Selon la procédure pénale irakienne, un condamné à mort en première instance peut faire appel et la sentence doit être approuvée par la présidence irakienne avant de devenir exécutoire.
Le mois dernier, le porte-parole du Conseil supérieur de la justice, Abdel Sattar al-Beriqdar, avait indiqué que 338 condamnations à mort avaient été prononcées jusqu'ici cette année et que trois d'entre elles avaient été mises en oeuvre.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki est un fervent partisan de la peine de mort, contrairement au président Jalal Talabani qui y est opposé.
L'Irak a exécuté 257 condamnés à mort dont six femmes depuis 2005, avait affirmé en décembre 2010 le vice-ministre de la Justice Bouchou Ibrahim.
"53 personnes ont vu leur (condamnation à une) exécution approuvée, parmi lesquels il y a cinq étrangers", a-t-il dit à l'AFP. Il n'a pas donné de détail sur leur identité ni sur la nationalité des ressortissants étrangers.
Selon la procédure pénale irakienne, un condamné à mort en première instance peut faire appel et la sentence doit être approuvée par la présidence irakienne avant de devenir exécutoire.
Le mois dernier, le porte-parole du Conseil supérieur de la justice, Abdel Sattar al-Beriqdar, avait indiqué que 338 condamnations à mort avaient été prononcées jusqu'ici cette année et que trois d'entre elles avaient été mises en oeuvre.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki est un fervent partisan de la peine de mort, contrairement au président Jalal Talabani qui y est opposé.
L'Irak a exécuté 257 condamnés à mort dont six femmes depuis 2005, avait affirmé en décembre 2010 le vice-ministre de la Justice Bouchou Ibrahim.