Réponse donnée par M. Pinheiro au nom de la Commission
La Commission croit savoir que Trinité-et-Tobago a récemment déposé un instrument juridique dont l'effet sera son retrait de la convention américaine sur les droits de l'homme à compter du 26 mai 1999. Il semble que cette action vise à limiter les possibilités de procédures d'appel souvent longues bloquant l'application de la peine de mort par les autorités de Trinité-et-Tobago. Cette attitude s'inscrit dans la stratégie des autorités pour adopter une attitude ferme sur les délits pénaux.
La Commission est préoccupée par cette évolution et a pris part à des démarches européennes en vue de persuader les autorités de ne pas adopter de telles mesures. Pour le moment, la Commission ne considère cependant pas que la décision de Trinité-et-Tobago puisse avoir un impact sur son statut en tant qu'État d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ou sur l'actuel programme d'aide au développement.