QUESTION ÉCRITE E-0645/96 posée par Leonie van Bladel (PSE) au Conseil (18 mars 1996)
Le 18 février 1996, dans une interview accordée à «Iran News», le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Velayati a fait savoir que la Fatwa prononcée contre Salman Rushdie ne pouvait en vérité être suspendue, mais que le gouvernement iranien n'entreprendra rien pour laisser s'accomplir cette peine de mort. Cette déclaration a été faite à la suite du débat qui a eu lieu le 14 février 1996 au le Parlement européen, avec le Conseil.
1. Le Conseil était-il déjà au courant d'une telle prise de position de la part des Iraniens?
2. Estime-t-il que cette position permettra d'intimider efficacement les extrémistes?
3. Peut-il dire ce qu'il pense de ce point de vue et comment il réagira?
4. Combien de temps le Conseil pense-t-il encore poursuivre le dialogue critique avec l'Iran, compte tenu de la prise de position du gouvernement iranien?
5. Quelle sera l'étape suivante qui succédera à ce «dialogue critique»?
6. M. Velayati a déclaré ultérieurement à Genève qu'au cours de la présidence espagnole, quelques progrès avaient été enregistrés dans les négociations avec l'UE. Le Conseil peut-il préciser de quels progrès il veut parler?