Le nouveau Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran, Ahmed Shaheed, a présenté mercredi son premier rapport devant l'Assemblée générale de l'ONU qui fait état de cas de torture et de mauvais traitements.
« Ce rapport documente les violations des droits de l'homme que des victimes ont portées à ma connaissance lors des premières semaines de mon travail, cherchant un moyen de se faire entendre », a déclaré mercredi M. Shaheed.
« Je crois que le rapport fournit une base pour le dialogue avec les autorités iraniennes et c'est mon espoir qu'un engagement et une coopération permettront un suivi global des cas présentés dans cette publication », a-t-il ajouté.
Les cas détaillés dans le rapport font état de pratique de la torture, de traitements cruels et dégradants, contre des activistes politiques, des journalistes, des étudiants, des avocats et des militants environnementaux.
Le rapport présente également des cas d'interdiction par le gouvernement de liberté d'assemblée, de violation des droits des femmes, des droits des religieux et des minorités ethniques. Le Rapporteur spécial déplore le nombre grandissant d'exécutions sans garanties juridiques requises et l'augmentation d'exécution de jeunes.
M. Shaheed a demandé aux autorités iraniennes de lui permettre de visiter le pays afin « de poursuivre et de documenter de manière précise la situation des droits humain et de développer une relation productive entre l'Iran et l'ONU », a-t-il conclu.