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Un sexagénaire exécuté dans l'Ohio
dépêche de presse du 15 novembre 2011 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
Un sexagénaire a été exécuté mardi dans l'Ohio pour le meurtre de ses trois fils, le premier détenu mis à mort en six mois dans cet Etat.
Reginald Brooks, un Noir de 66 ans, a été déclaré mort par injection létale à 14H04 (19H04 GMT).
Il avait refusé son petit-déjeuner et avait revu son frère, un membre du clergé, et ses avocats lundi soir.
Quelques heures auparavant, la Cour suprême des Etats-Unis avait rejeté son ultime demande de sursis.
Reginald Brooks avait été condamné à mort pour le meurtre en 1982 de ses trois fils de 11, 15 et 17 ans, dans leur sommeil, alors que sa femme venait de faire une demande de divorce.
Dans son arrêt rejetant un sursis, la cour d'appel du 6e circuit avait refusé de le déclarer irresponsable pénalement, estimant que s'il souffrait de schizophrénie paranoïaque, «il conservait une compréhension rationnelle des raisons de son exécution».
Le comité des grâces de l'Ohio avait recommandé au gouverneur de rejeter la clémence. Au cours des dix dernières années, l'Ohio a commué huit peines de mort en peines de prison à vie sans possibilité de libération anticipée.
C'est le 40e détenu exécuté cette année aux Etats-Unis. C'est le 46e mis à mort dans l'Ohio depuis 1999 quand l'Etat a repris les exécutions après un moratoire de vingt ans.
Un juge de la cour suprême de l'Etat, architecte de la loi de l'Ohio sur la peine de mort, a appelé à l'abolition de la peine capitale dans cet Etat, ainsi qu'un ancien directeur des autorités pénitentiaires de l'Ohio.
Reginald Brooks, un Noir de 66 ans, a été déclaré mort par injection létale à 14H04 (19H04 GMT).
Il avait refusé son petit-déjeuner et avait revu son frère, un membre du clergé, et ses avocats lundi soir.
Quelques heures auparavant, la Cour suprême des Etats-Unis avait rejeté son ultime demande de sursis.
Reginald Brooks avait été condamné à mort pour le meurtre en 1982 de ses trois fils de 11, 15 et 17 ans, dans leur sommeil, alors que sa femme venait de faire une demande de divorce.
Dans son arrêt rejetant un sursis, la cour d'appel du 6e circuit avait refusé de le déclarer irresponsable pénalement, estimant que s'il souffrait de schizophrénie paranoïaque, «il conservait une compréhension rationnelle des raisons de son exécution».
Le comité des grâces de l'Ohio avait recommandé au gouverneur de rejeter la clémence. Au cours des dix dernières années, l'Ohio a commué huit peines de mort en peines de prison à vie sans possibilité de libération anticipée.
C'est le 40e détenu exécuté cette année aux Etats-Unis. C'est le 46e mis à mort dans l'Ohio depuis 1999 quand l'Etat a repris les exécutions après un moratoire de vingt ans.
Un juge de la cour suprême de l'Etat, architecte de la loi de l'Ohio sur la peine de mort, a appelé à l'abolition de la peine capitale dans cet Etat, ainsi qu'un ancien directeur des autorités pénitentiaires de l'Ohio.