Question avec demande de réponse écrite à la Commission
Article 117 du règlement
Nikolaos Salavrakos (EFD)
À l'occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, Amnesty International lance un appel à l'abolition de la peine de mort en Biélorussie, le seul pays européen à poursuivre les exécutions. L'organisation estime que plus de 400 personnes ont été exécutées depuis 1991. Du fait du secret qui entoure la question, le nombre exact est inconnu. Les détenus apprennent qu'ils seront exécutés peu avant l'exécution, tandis que les familles ne sont informées que quelques semaines, voire, quelques mois plus tard.
Malheureusement, au-delà de ses autres traits uniques, la Biélorussie demeure le seul pays où la peine capitale est encore appliquée, ce qui est un des motifs pour lesquels elle est condamnée par d'autres pays et par des organisations de protection des Droits de l'homme.
Les déclarations du dirigeant de Biélorussie, Alexandre Lukashenko, reflètent la situation qui prévaut à l'intérieur du pays.
La peine capitale, nous le savons, est condamnée par l'Union européenne et aucun des États membres ne l'applique.
La Commission pourrait-elle répondre à la question suivante:
— L'Union est-elle intervenue auprès de ce pays afin de protéger et de rétablir les droits humains et afin qu'il adapte son système juridique aux données modernes?