INJECTION LÉTALE | L'entreprise pharmaceutique Naari, sise à Bâle, exige de l'Etat américain du Nebraska la restitution d'un anesthésiant qu'il utilise pour l'application de la peine capitale.
Non, vous n'utiliserez pas l'anesthésiant mis au point par nos soins pour l'injecter à vos condamnés à mort. C'est, en substance, ce que dit l'entreprise pharmaceutique bâloise Naari à l'Etat du Nebraska, qui en a détourné l'usage prévu.
Naari exige de l'Etat américain la restitution de cet anesthésiant qu'il utilise pour l'application de la peine de mort.
Dans une lettre aux autorités, Prithi Kochgar, directeur de l'entreprise, indique que cette dernière refuse que ses produits soient employés pour exécuter des condamnés.
Il précise avoir remis son médicament à un intermédiaire à des fins d'utilisation médicale en Zambie. En lieu et place, cet intermédiaire aurait vendu le produit aux Etats-Unis.