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Deux Américains exécutés cette nuit
dépêche de presse du 1 mars 2012 - Agence mondiale d'information - AFP
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Deux Américains ont été exécutés hier en Arizona et au Texas, portant à six le nombre de détenus mis à mort aux Etats-Unis depuis le début de l'année, a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires de ces deux Etats.
En Arizona, un Etat qui exécute peu, Robert Moorman, 64 ans dont 27 dans le couloir de la mort, a été exécuté par injection létale pour avoir tué et démembré sa mère adoptive en 1985, alors en liberté conditionnelle pendant sa détention à perpétuité, selon un communiqué du Department of Corrections de l'Etat. Selon le Centre d'information sur la peine de mort (DPIC), Moorman a commis ce meurtre après avoir subi pendant des années les agressions sexuelles de sa mère adoptive. Il avait été diagnostiqué avec un retard mental et avait été admis pour la première fois dans un hôpital psychiatrique à l'âge de 13 ans et sa santé s'était détériorée en prison où il a eu une attaque cérébrale. Il était né d'une adolescente de 15 ans droguée et prostituée, qui est morte à l'âge de 17 ans, et d'un père qui l'a abandonné. D'abord pris en charge par ses grand-parents maternels, il avait été adopté en raison de l'alcoolisme de son grand-père.
Au Texas, l'Etat qui exécute le plus du pays, George Rivas, 41 ans, un Américain d'origine hispanique, a été exécuté par injection létale pour le meurtre d'un policier blanc, ont indiqué les autorités pénitentiaires de l'Etat. Il a été reconnu coupable avec deux autres co-accusés de la mort d'un policier en 2000 alors qu'ils venaient de commettre un vol à main armée dans un magasin de sport. Ce meurtre avait été commis après son évasion alors qu'il purgeait une peine d'emprisonnement à perpétuité pour enlèvements aggravés, selon un communiqué.
Ces deux exécutions portent à six le nombre de mises à mort recensées depuis début 2012 dans le pays, selon le DIPC. Deux ont eu lieu au Texas. Depuis le rétablissement de la peine capitale, en 1976, le Texas a exécuté 478 détenus contre 29 en Arizona, selon le DIPC.
En Arizona, un Etat qui exécute peu, Robert Moorman, 64 ans dont 27 dans le couloir de la mort, a été exécuté par injection létale pour avoir tué et démembré sa mère adoptive en 1985, alors en liberté conditionnelle pendant sa détention à perpétuité, selon un communiqué du Department of Corrections de l'Etat. Selon le Centre d'information sur la peine de mort (DPIC), Moorman a commis ce meurtre après avoir subi pendant des années les agressions sexuelles de sa mère adoptive. Il avait été diagnostiqué avec un retard mental et avait été admis pour la première fois dans un hôpital psychiatrique à l'âge de 13 ans et sa santé s'était détériorée en prison où il a eu une attaque cérébrale. Il était né d'une adolescente de 15 ans droguée et prostituée, qui est morte à l'âge de 17 ans, et d'un père qui l'a abandonné. D'abord pris en charge par ses grand-parents maternels, il avait été adopté en raison de l'alcoolisme de son grand-père.
Au Texas, l'Etat qui exécute le plus du pays, George Rivas, 41 ans, un Américain d'origine hispanique, a été exécuté par injection létale pour le meurtre d'un policier blanc, ont indiqué les autorités pénitentiaires de l'Etat. Il a été reconnu coupable avec deux autres co-accusés de la mort d'un policier en 2000 alors qu'ils venaient de commettre un vol à main armée dans un magasin de sport. Ce meurtre avait été commis après son évasion alors qu'il purgeait une peine d'emprisonnement à perpétuité pour enlèvements aggravés, selon un communiqué.
Ces deux exécutions portent à six le nombre de mises à mort recensées depuis début 2012 dans le pays, selon le DIPC. Deux ont eu lieu au Texas. Depuis le rétablissement de la peine capitale, en 1976, le Texas a exécuté 478 détenus contre 29 en Arizona, selon le DIPC.