Le délai pour déposer cette initiative avec les 100'000 signatures nécessaires a échoué le 24 février sans avoir été utilisé.
Les initiants avaient soufflé le chaud et le froid sur leurs réelles intentions.
Elaborée par des proches d'une victime, l'initiative demandait la peine de mort en cas d'assassinat en lien avec un abus sexuel. Le but principal des initiants était de susciter le débat autour de la question. Ils l'ont retirée juste après avoir reçu le feu vert de la Chancellerie pour récolter les signatures mais avaient ensuite menacé de la réactiver pour maintenir la pression sur une accélération des procédures pénales.
La majorité des partis politiques s'étaient prononcés contre ce texte. Le PS, le PLR et le PDC s'étaient positionnés contre la peine de mort. L'UDC s'était montrée favorable à l'idée de laisser le peuple décider. La peine capitale a été abolie dans le code pénal suisse en 1942.