Les députés du petit émirat ont décidé que les insultes envers le prophète Mahomet et ses épouses seraient désormais punies de mort. Le texte doit encore être examiné en seconde lecture.
Le Parlement koweïtien a voté jeudi un amendement du code pénal introduisant la peine de mort pour des délits de blasphème et d'insulte au prophète Mahomet et à ses femmes.
Quarante-six membres du Parlement, y compris des membres du gouvernement, ont voté pour ce durcissement de la loi qui doit encore faire l'objet d'une seconde lecture avant sa promulgation par le gouvernement, a rapporté un correspondant de l'AFP.
Quatre élus chiites ont voté contre, deux n'ont pas pris part au vote et un élu sunnite proche des chiites s'est abstenu.
Les élus chiites ont demandé que ce durcissement s'applique à ceux qui insultent leur douze imams, ce qui a été rejeté par le Parlement, dominé par les sunnites.
Un chiite a été arrêté le mois dernier pour insulte au prophète Mahomet, à l'une de ses femmes, Aïcha, et à ses compagnons.
Le suspect, Hamad al-Naqi, est encore détenu pour interrogatoire et devrait être déféré devant la justice.
La justice koweïtienne a condamné lundi à sept ans de prison un sunnite pour avoir tenu des propos jugés insultants à l'égard de la communauté chiite sur Twitter.