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Vietnam : des centaines d'exécutions en attente
Plus de 400 condamnés à mort attendent d'être exécutés au Vietnam faute de produits pour composer le mélange de l'injection létale, a indiqué mardi la presse officielle en citant un responsable gouvernemental.
«Nous avons plus de 400 condamnés à mort qu'on n'arrive pas à exécuter. Les formalités ont été accomplies pour plus de 100 d'entre eux mais nous n'avons pas les produits pour le faire», a expliqué le vice-ministre de la Sécurité publique, Dang Van Hieu, au quotidien «Tuoi Tre».
Une loi remplaçant l'exécution par balles par l'injection létale est entrée en vigueur le 1er juillet 2011 mais elle n'a toujours pas été mise en application.
«L'injection létale exige la construction de centres spéciaux équipés des machines d'exécution. Le ministère de la Sécurité publique a construit certains centres, mais nous n'avons pas les produits nécessaires et leur importation a rencontré des difficultés», a expliqué le vice-ministre.
La grande majorité des peines de mort au Vietnam sont prononcées à l'encontre des trafiquants de drogue et des meurtriers. L'Assemblée nationale avait approuvé en 2010 cette méthode, jugée «plus humaine», pour remplacer le peloton d'exécution.
Mais l'organisation Amnesty International avait estimé que le changement d'une forme d'exécution par une autre n'abordait pas la question de l'«inhumanité» de la peine de mort, appelant le pays communiste à abolir la peine capitale.
«Nous avons plus de 400 condamnés à mort qu'on n'arrive pas à exécuter. Les formalités ont été accomplies pour plus de 100 d'entre eux mais nous n'avons pas les produits pour le faire», a expliqué le vice-ministre de la Sécurité publique, Dang Van Hieu, au quotidien «Tuoi Tre».
Une loi remplaçant l'exécution par balles par l'injection létale est entrée en vigueur le 1er juillet 2011 mais elle n'a toujours pas été mise en application.
«L'injection létale exige la construction de centres spéciaux équipés des machines d'exécution. Le ministère de la Sécurité publique a construit certains centres, mais nous n'avons pas les produits nécessaires et leur importation a rencontré des difficultés», a expliqué le vice-ministre.
La grande majorité des peines de mort au Vietnam sont prononcées à l'encontre des trafiquants de drogue et des meurtriers. L'Assemblée nationale avait approuvé en 2010 cette méthode, jugée «plus humaine», pour remplacer le peloton d'exécution.
Mais l'organisation Amnesty International avait estimé que le changement d'une forme d'exécution par une autre n'abordait pas la question de l'«inhumanité» de la peine de mort, appelant le pays communiste à abolir la peine capitale.