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L'Espagne réaffirme sa position contraire à la peine de mort
communiqué de presse du 30 mars 2012 - Ministère espagnol des Affaires Etrangères - Espagne
Pays :
Madrid, le 30 mars 2012
L'Espagne accueille avec préoccupation les chiffres publiés par Amnesty International sur la peine de mort en 2011. Bien que le nombre de pays appliquant la peine de mort ait diminué au cours de ces dernières années, le nombre d'exécutions dans les pays non abolitionnistes a augmenté, et ce souvent accompagné d'un manque alarmant de garanties. De même, le manque de transparence qui caractérise l'application de la peine de mort dans les pays qui réalisent le plus grand nombre d'exécutions est particulièrement préoccupant.
L'Espagne maintient fermement sa position contraire à la peine de mort, puisqu'elle la considère comme étant un châtiment cruel, inhumain et dégradant, contraire à la dignité humaine, en plus de manquer d'effets dissuasifs prouvés sur le comportement criminel, et de provoquer des effets irréparables en cas d'erreur judiciaire.
La création, en novembre 2011, de la Commission internationale contre la peine de mort, organisme indépendant qui regroupe des experts dans la lutte pour la cause abolitionniste, et dont le siège est actuellement situé à Genève, est la preuve de l'engagement de l'Espagne dans la lutte pour l'abolition mondiale de la peine de mort. En plus de ce qui a été dit précédemment, Madrid accueillera l'année prochaine la tenue du Ve Congrès mondial contre la peine de mort, organisé par la société civile. Enfin, l'Espagne continuera à plaider en faveur de l'obtention d'un soutien croissant au moratoire universel à l'occasion de l'approbation par l'Assemblée générale des Nations unies de la troisième résolution sur ce thème l'automne prochain.
“La version française de ce texte n'a qu'une valeur informative. Le texte en langue espagnole est le seul faisant foi.”
L'Espagne accueille avec préoccupation les chiffres publiés par Amnesty International sur la peine de mort en 2011. Bien que le nombre de pays appliquant la peine de mort ait diminué au cours de ces dernières années, le nombre d'exécutions dans les pays non abolitionnistes a augmenté, et ce souvent accompagné d'un manque alarmant de garanties. De même, le manque de transparence qui caractérise l'application de la peine de mort dans les pays qui réalisent le plus grand nombre d'exécutions est particulièrement préoccupant.
L'Espagne maintient fermement sa position contraire à la peine de mort, puisqu'elle la considère comme étant un châtiment cruel, inhumain et dégradant, contraire à la dignité humaine, en plus de manquer d'effets dissuasifs prouvés sur le comportement criminel, et de provoquer des effets irréparables en cas d'erreur judiciaire.
La création, en novembre 2011, de la Commission internationale contre la peine de mort, organisme indépendant qui regroupe des experts dans la lutte pour la cause abolitionniste, et dont le siège est actuellement situé à Genève, est la preuve de l'engagement de l'Espagne dans la lutte pour l'abolition mondiale de la peine de mort. En plus de ce qui a été dit précédemment, Madrid accueillera l'année prochaine la tenue du Ve Congrès mondial contre la peine de mort, organisé par la société civile. Enfin, l'Espagne continuera à plaider en faveur de l'obtention d'un soutien croissant au moratoire universel à l'occasion de l'approbation par l'Assemblée générale des Nations unies de la troisième résolution sur ce thème l'automne prochain.
“La version française de ce texte n'a qu'une valeur informative. Le texte en langue espagnole est le seul faisant foi.”