Gergely Kulcsar, un député du parti Jobbik, a regretté que le gouvernement conservateur hongrois du Premier ministre Viktor Orban n'ait pas été capable de contenir la criminalité depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans. Accompagné d'un autre député du Jobbik, Gergely Rubi, M. Kulcsar a brandi des statistiques, sans préciser leur source, sur la hausse des crimes violents dans le pays, et pris en exemple le cas d'un habitant de la région de Debrecen, deuxième ville du pays, assassiné début septembre.
«Seule la peine de mort arriverait à freiner les criminels, issus d'un milieu socio-culturel bien défini», a expliqué Gergely Kulcsar, dont le parti politique évoque régulièrement l'idée d'une «criminalité tzigane».
Lors des élections législatives d'avril 2010, le Jobbik avait déjà proposé le rétablissement de la peine de mort. Le parti avait totalisé 17% des suffrages et dispose de 47 députés au Parlement hongrois (sur un total de 386). La Hongrie a aboli la peine capitale en 1990, la Cour constitutionnelle l'ayant jugé contraire à la constitution hongroise. La dernière exécution dans ce pays remonte à 1988.