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ASIE/INDONESIE - La communauté catholique en prière pour le sort de trois catholiques indonésiens condamnés à mort : de nouvelles espérances pour leur libération
Rome (Agence Fides) - Prière et sensibilisation culturelle : tels sont les rails sur lesquels est engagé le "Comité Justice et Paix" nouvellement né et formé par la communauté catholique indonésienne en Italie. Le groupe est formé surtout de religieux et de séminaristes qui se trouvent en Italie pour les études théologiques, mais qui voient leur présence en Italie comme une opportunité précieuse pour réunir les urgences de l'Eglise indonésienne avec le Saint-Siège et l'Eglise universelle.
Actuellement le Comité a été très actif dans la défense des trois fidèles catholiques indonésiens, Fabianus Tibo, Marinus Riwa et Dominggus da Silva, condamnés à mort dans l'île indonésienne du Sulawesi, mais innocents.
Hier soir, 25 mai, le groupe s'est réuni pour prier pour le salut des trois dans la Basilique de Sainte-Marie du Trastevere à Rome, en partageant un moment de prière et de réflexion avec la Communauté de Sant'Egidio. En plus de la prière, la sensibilisation culturelle avance, avec la campagne pour un moratoire de la peine de mort en Indonésie. Des rencontres de prière et des manifestations spécifiques pour l'abolition de la peine de mort se sont tenues ces dernières semaines dans différentes parties de l'archipel indonésien : à Djakarta, Flores, Medan, au Sulawesi. Les catholiques indonésiens tentent de répandre toujours plus l'idée du respect de la vie, dans sa sacralité, et la demande d'abolir la peine capitale de l'ordre législatif.
Entre temps dans le cas des trois catholiques indonésiens, condamnés injustement pour un homicide qu'ils n'ont pas commis, les espérances continuent à grandir. Effcetivement le Ministère indonésien pour les Politiques de Sécurité a ordonné un supplément d'enquêtes pour clarifier le cas, et a envoyé à Poso (la ville concernée par l'événement) un Commissaire d'une autre province. Les enquêtes du nouveau Commissaire ont confirmé les résultats déjà obtenus par la police locale, qui disculpent complètement les trois chrétiens. A ce point la communauté catholique espère une résolution favorable du cas, avec la libération des trois, même si les raisons politiques pourraient entraver ce parcours.
L'Eglise indonésienne, avec d'autres organisations de la société civile, s'est activée rapidement pour manifester et soutenir la libération des trois. "C'est une question de justice, c'est une action humanitaire, certes pas une question de défense à priori des coréligionnaires. Nous élevons la voix et en même temps nous prions pour eux et leurs familles", a dit récemment le P. Patrizio Pa, Directeur des Oeuvres Pontificales Missionnaires en Indonésie. Entre temps, à la lumière des résultats des nouvelles enquêtes, une seconde demande de grâce a été envoyé au Président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, après que, les mois derniers, le Président ait déjà repoussé la première demande.
Fabianus, Dominggus et Marinus, habitants de l'île de Sulawesi, ont été arrêtés en 2000, accusés d'homicide au cours de désordres sur fond religieux qui ont ensanglanté la ville de Poso la même année. Le 5 avril 2001 ils ont été condamnés à mort par le tribunal régional de Palu.
Actuellement le Comité a été très actif dans la défense des trois fidèles catholiques indonésiens, Fabianus Tibo, Marinus Riwa et Dominggus da Silva, condamnés à mort dans l'île indonésienne du Sulawesi, mais innocents.
Hier soir, 25 mai, le groupe s'est réuni pour prier pour le salut des trois dans la Basilique de Sainte-Marie du Trastevere à Rome, en partageant un moment de prière et de réflexion avec la Communauté de Sant'Egidio. En plus de la prière, la sensibilisation culturelle avance, avec la campagne pour un moratoire de la peine de mort en Indonésie. Des rencontres de prière et des manifestations spécifiques pour l'abolition de la peine de mort se sont tenues ces dernières semaines dans différentes parties de l'archipel indonésien : à Djakarta, Flores, Medan, au Sulawesi. Les catholiques indonésiens tentent de répandre toujours plus l'idée du respect de la vie, dans sa sacralité, et la demande d'abolir la peine capitale de l'ordre législatif.
Entre temps dans le cas des trois catholiques indonésiens, condamnés injustement pour un homicide qu'ils n'ont pas commis, les espérances continuent à grandir. Effcetivement le Ministère indonésien pour les Politiques de Sécurité a ordonné un supplément d'enquêtes pour clarifier le cas, et a envoyé à Poso (la ville concernée par l'événement) un Commissaire d'une autre province. Les enquêtes du nouveau Commissaire ont confirmé les résultats déjà obtenus par la police locale, qui disculpent complètement les trois chrétiens. A ce point la communauté catholique espère une résolution favorable du cas, avec la libération des trois, même si les raisons politiques pourraient entraver ce parcours.
L'Eglise indonésienne, avec d'autres organisations de la société civile, s'est activée rapidement pour manifester et soutenir la libération des trois. "C'est une question de justice, c'est une action humanitaire, certes pas une question de défense à priori des coréligionnaires. Nous élevons la voix et en même temps nous prions pour eux et leurs familles", a dit récemment le P. Patrizio Pa, Directeur des Oeuvres Pontificales Missionnaires en Indonésie. Entre temps, à la lumière des résultats des nouvelles enquêtes, une seconde demande de grâce a été envoyé au Président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, après que, les mois derniers, le Président ait déjà repoussé la première demande.
Fabianus, Dominggus et Marinus, habitants de l'île de Sulawesi, ont été arrêtés en 2000, accusés d'homicide au cours de désordres sur fond religieux qui ont ensanglanté la ville de Poso la même année. Le 5 avril 2001 ils ont été condamnés à mort par le tribunal régional de Palu.