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Etats-Unis: un condamné à mort est innocenté grâce à des tests ADN après plus de 20 ans passés en prison
MEDIA, Pennsylvanie (AP) -- La justice américaine a disculpé mardi un homme qui a passé plus de 20 ans dans le couloir de la mort pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Le condamné à mort a été innocenté grâce à des tests d'ADN, une première dans l'Etat de Pennsylvanie.
Nicholas Yarris était accusé du viol et du meurtre d'une femme de 32 ans, Linda Mae Craig, dans la région de Philadelphie en 1981. Condamné en 1982, il a maintenu pendant deux décennies qu'il était innocent.
Il a été disculpé car les tests ADN ont prouvé que le matériel génétique trouvé sous les ongles de la victime, sur ses sous-vêtements et dans une paire de gants qui a servi au tueur n'appartient pas à Nicholas Yarris. Le procureur Sheldon Kovach a abandonné mardi toutes les charges contre le prisonnier.
Yarris, âgé de 42 ans, a déclaré au juge William Toal du comté de Delaware, qu'il n'éprouvait pas de la rancune à l'égard du système judiciaire. «Je vous veux du bien», a-t-il assuré. «Malgré les 22 années durant lesquelles la société a fait de son mieux pour me faire du mal, j'ai utilisé l'opportunité pour devenir un homme bon.»
Yarris va toutefois demeurer en prison en attendant les délibérations en appel au sujet d'un autre crime qu'il avait commis en 1985. Après avoir été condamné à la peine capitale en 1983, Yarris s'était en effet évadé en février 1985 lors d'une audition dans un tribunal; il avait été capturé un mois plus tard alors qu'il se trouvait en Floride...
Les proches du l'ex-condamné à mort et ses avocats ont déclaré qu'ils espéraient voir Yarris rentrer à la maison pour Noël. «Ce serait le plus grand cadeau de Noël de ma vie», a déclaré sa mère Jayne Yarris.
Nicholas Yarris était accusé du viol et du meurtre d'une femme de 32 ans, Linda Mae Craig, dans la région de Philadelphie en 1981. Condamné en 1982, il a maintenu pendant deux décennies qu'il était innocent.
Il a été disculpé car les tests ADN ont prouvé que le matériel génétique trouvé sous les ongles de la victime, sur ses sous-vêtements et dans une paire de gants qui a servi au tueur n'appartient pas à Nicholas Yarris. Le procureur Sheldon Kovach a abandonné mardi toutes les charges contre le prisonnier.
Yarris, âgé de 42 ans, a déclaré au juge William Toal du comté de Delaware, qu'il n'éprouvait pas de la rancune à l'égard du système judiciaire. «Je vous veux du bien», a-t-il assuré. «Malgré les 22 années durant lesquelles la société a fait de son mieux pour me faire du mal, j'ai utilisé l'opportunité pour devenir un homme bon.»
Yarris va toutefois demeurer en prison en attendant les délibérations en appel au sujet d'un autre crime qu'il avait commis en 1985. Après avoir été condamné à la peine capitale en 1983, Yarris s'était en effet évadé en février 1985 lors d'une audition dans un tribunal; il avait été capturé un mois plus tard alors qu'il se trouvait en Floride...
Les proches du l'ex-condamné à mort et ses avocats ont déclaré qu'ils espéraient voir Yarris rentrer à la maison pour Noël. «Ce serait le plus grand cadeau de Noël de ma vie», a déclaré sa mère Jayne Yarris.