NEW YORK, États-Unis - La peine de mort devrait être considérée comme un traitement cruel, inhumain et dégradant, et être bannie en vertu des traités internationaux qui interdisent la torture, a déclaré mardi le Rapporteur spécial de l'Organisation des nations unies sur la torture, Juan E. Mendez.
Dans un rapport qu'il a présenté à l'Assemblée générale de l'ONU, M. Mendez fait état d'une tendance à l'abolition de la peine de mort autour du monde, surtout en raison des inquiétudes soulevées sur la légalité des exécutions.
Il estime que la peine de mort est actuellement vue comme une exception au droit à la vie que garantit le droit international.
Les États-Unis, Singapour et l'Égypte n'appuient cependant pas cet argument. Ils rejettent l'idée qu'un consensus international en faveur de l'abolition de la peine de mort soit en train de se construire, observe M. Mendez.