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Un condamné à mort échappe à son exécution au Texas
HOUSTON - Un condamné à mort américain a échappé à son exécution vendredi au Texas. Bobby Hines, 31 ans, avait été condamné à mort pour le meurtre d'une jeune femme en 1991. C'est le troisième condamné à échapper à son châtiment cette semaine dans cet Etat.
Les avocats des trois hommes avaient déposé des recours devant la Cour suprême des Etats-Unis. Ils ont fait valoir que l'un des trois composants du produit injecté aux condamnés à mort était contraire à l'esprit et à la lettre de la Constitution, a-t-on appris auprès du Centre d'information sur la peine de mort (DPIC), à Washington.
Le bromure de pancuronium, une drogue à base de curare qui paralyse les muscles, peut causer d'horribles souffrances chez la personne exécutée sans qu'elle ne puisse les exprimer. Cela va à l'encontre du 8e amendement de la Constitution qui interdit les châtiments cruels et exceptionnels, selon les avocats. Cette substance est du reste interdite au Texas pour euthanasier chiens et chats.
Deux autres condamnés à mort avaient été exécutés au Texas les 3 et 4 décembre par l'injection de ce produit. Aucune autre exécution n'est prévue dans cet Etat d'ici à la fin de l'année. La prochaine exécution capitale aux Etats-Unis est programmée le 18 décembre en Virginie.
Suite à ces pourvois, cette méthode d'exécution, qui est la plus largement utilisée aux Etats-Unis, fait actuellement l'objet d'un débat à la Cour suprême des Etats-Unis.
La méthode d'exécution par injection létale a été adoptée en 1977 dans l'Oklahoma. Aujourd'hui, 37 des 38 Etats appliquant la peine de mort, ont recours à cette méthode, qui est aussi utilisée par l'armée et par l'Etat fédéral.
Selon le DPIC, 718 condamnés ont été exécutés par injection depuis 1976.
Si le Nebraska est le seul à imposer la chaise électrique, neuf autres proposent comme alternative à l'injection la chaise électrique, cinq la chambre à gaz, trois la pendaison et deux le peloton d'exécution.
Les avocats des trois hommes avaient déposé des recours devant la Cour suprême des Etats-Unis. Ils ont fait valoir que l'un des trois composants du produit injecté aux condamnés à mort était contraire à l'esprit et à la lettre de la Constitution, a-t-on appris auprès du Centre d'information sur la peine de mort (DPIC), à Washington.
Le bromure de pancuronium, une drogue à base de curare qui paralyse les muscles, peut causer d'horribles souffrances chez la personne exécutée sans qu'elle ne puisse les exprimer. Cela va à l'encontre du 8e amendement de la Constitution qui interdit les châtiments cruels et exceptionnels, selon les avocats. Cette substance est du reste interdite au Texas pour euthanasier chiens et chats.
Deux autres condamnés à mort avaient été exécutés au Texas les 3 et 4 décembre par l'injection de ce produit. Aucune autre exécution n'est prévue dans cet Etat d'ici à la fin de l'année. La prochaine exécution capitale aux Etats-Unis est programmée le 18 décembre en Virginie.
Suite à ces pourvois, cette méthode d'exécution, qui est la plus largement utilisée aux Etats-Unis, fait actuellement l'objet d'un débat à la Cour suprême des Etats-Unis.
La méthode d'exécution par injection létale a été adoptée en 1977 dans l'Oklahoma. Aujourd'hui, 37 des 38 Etats appliquant la peine de mort, ont recours à cette méthode, qui est aussi utilisée par l'armée et par l'Etat fédéral.
Selon le DPIC, 718 condamnés ont été exécutés par injection depuis 1976.
Si le Nebraska est le seul à imposer la chaise électrique, neuf autres proposent comme alternative à l'injection la chaise électrique, cinq la chambre à gaz, trois la pendaison et deux le peloton d'exécution.