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Un Nigérian condamné à la lapidation pour inceste avec sa belle-fille de 15 ans
KANO (Nigeria) - Un tribunal islamique nigérian a condamné un fermier à la peine de mort par lapidation pour avoir eu des relations sexuelles avec sa belle-fille âgée de 15 ans, a annoncé mardi à l'AFP un porte-parole gouvernemental.
Le Haute cour de la charia d'Alkalere, dans l'Etat de Bauchi (nord du pays), a condamné à mort Umar Tori, 45 ans, pour inceste lundi, a précisé le porte-parole de l'Etat de Bauchi, Mohammed Abdullahi.
Le président du tribunal, Hashimu Husseini Dass, a par ailleurs condamné l'adolescente à recevoir 100 coups de fouet bien qu'elle ait déclaré avoir été violée par son beau-père, selon la même source.
Les deux condamnés ont 30 jours pour faire appel.
Depuis le retour de la démocratie au Nigeria en 1999, douze Etats majoritairement musulmans du nord du pays ont réintroduit la charia (loi islamique) dans les affaires pénales, mais jusqu'ici, aucune condamnation à la lapidation n'a été exécutée.
Environ une douzaine d'hommes et de femmes condamnés dans cette région pour des délits sexuels, tels que l'adultère, le viol, l'inceste et la sodomie, attendent actuellement l'issue de leurs recours en appel.
Umar Tori avait épousé la mère de l'adolescente après la mort du père, il y a 13 ans et la famille vivait dans le village de Tshohuwar Gwaram.
En septembre dernier, la famille s'était aperçue que la jeune fille était enceinte et celle-ci avait alors accusé son beau-père de l'avoir violée en juillet.
Le couple avait été interpellé et Umar Tori avait avoué à la police avoir eu des relations sexuelles avec sa belle-fille à trois ou quatre occasions, a précisé M. Abdullahi.
Le tribunal a précisé que la condamnation prononcée contre l'adolescente, aujourd'hui enceinte de six mois, ne sera exécutée qu'après la naissance de l'enfant.
Le Haute cour de la charia d'Alkalere, dans l'Etat de Bauchi (nord du pays), a condamné à mort Umar Tori, 45 ans, pour inceste lundi, a précisé le porte-parole de l'Etat de Bauchi, Mohammed Abdullahi.
Le président du tribunal, Hashimu Husseini Dass, a par ailleurs condamné l'adolescente à recevoir 100 coups de fouet bien qu'elle ait déclaré avoir été violée par son beau-père, selon la même source.
Les deux condamnés ont 30 jours pour faire appel.
Depuis le retour de la démocratie au Nigeria en 1999, douze Etats majoritairement musulmans du nord du pays ont réintroduit la charia (loi islamique) dans les affaires pénales, mais jusqu'ici, aucune condamnation à la lapidation n'a été exécutée.
Environ une douzaine d'hommes et de femmes condamnés dans cette région pour des délits sexuels, tels que l'adultère, le viol, l'inceste et la sodomie, attendent actuellement l'issue de leurs recours en appel.
Umar Tori avait épousé la mère de l'adolescente après la mort du père, il y a 13 ans et la famille vivait dans le village de Tshohuwar Gwaram.
En septembre dernier, la famille s'était aperçue que la jeune fille était enceinte et celle-ci avait alors accusé son beau-père de l'avoir violée en juillet.
Le couple avait été interpellé et Umar Tori avait avoué à la police avoir eu des relations sexuelles avec sa belle-fille à trois ou quatre occasions, a précisé M. Abdullahi.
Le tribunal a précisé que la condamnation prononcée contre l'adolescente, aujourd'hui enceinte de six mois, ne sera exécutée qu'après la naissance de l'enfant.