Bruxelles, le 22 janvier 2013
Le porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante:
"L'Union européenne suit de près les procédures judiciaires engagées au Bangladesh pour juger les crimes commis pendant la guerre qui a précédé l'indépendance du pays en 1971.
Dès le début de ces procès, l'Union européenne, qui est par principe opposée à la peine capitale, a souligné à plusieurs reprises sa préoccupation quant à l'application éventuelle de la peine de mort en vertu de la loi relative aux crimes internationaux (Tribunal). Par conséquent, la Haute Représentante regrette que le Tribunal international pour crimes de guerre ait condamné par contumace, le 21 janvier 2013, M. Abdul Kalam Azad à la peine de mort.
L'Union européenne est opposée à l'application de la peine capitale dans tous les cas et en toutes circonstances. La Haute Représentante invite les autorités bangladaises à commuer cette peine et à instaurer un moratoire sur les exécutions, première étape vers l'abolition définitive de la peine capitale."