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Bali : Peine de mort confirmée pour une mamie
dépêche de presse du 8 avril 2013 - Agence Télégraphique Suisse - ATS
Pays :
La condamnation à mort d'une Britannique de 56 ans, accusée de trafic de drogue, a été confirmée lundi par la Haute Cour de l'île indonésienne de Bali.
La quinquagénaire est accusée d'appartenir à un réseau de trafic de cocaïne. Elle peut cependant encore se pourvoir devant la Cour Suprême du pays. Lindsay Sandiford avait été arrêtée en mai à l'aéroport de Denpasar, à Bali, en possession de 4,79 kilos de cocaïne valant 1,85 million d'euros (2,24 millions de francs). Elle avait ensuite collaboré avec la police, selon les forces de l'ordre, afin de démanteler un réseau et permettre l'arrestation de trois Britanniques et un Indien.
Ce comportement avait été avancé par l'accusation pour ne requérir que 15 ans de prison. Mais, dans un jugement qui avait surpris nombre d'observateurs, le tribunal de Denpasar l'avait condamnée à la peine capitale le 22 janvier dernier, suscitant les protestations de Londres.
Lundi, la Haute Cour a «décidé de confirmer la décision du tribunal de Denpasar» a déclaré le porte-parole de la Haute Cour. Mme Sandiford avait affirmé à son procès avoir été contrainte à transporter la drogue afin de protéger ses enfants.
Selon l'ONG britannique des droits de l'homme Reprieve, elle a été «exploitée par des trafiquants de drogue, qui l'ont prise pour cible en raison de sa vulnérabilité et de la crainte qu'elle éprouvait pour la sécurité de ses enfants».
Trois autres Britanniques arrêtés dans le cadre de cette enquête ont été condamnés à des peines plus légères: de un à six ans de prison. L'Indonésie inflige généralement des peines sévères aux trafiquants de drogue mais les condamnations à mort sont rarement exécutées pour les étrangers.
Deux Australiens sont ainsi depuis 2005 dans le «couloir de la mort» après avoir été condamnés à la peine capitale. Tout comme le Français Serge Atlaoui, condamné à mort en mai 2007 pour avoir travaillé dans un laboratoire d'ecstasy.
La quinquagénaire est accusée d'appartenir à un réseau de trafic de cocaïne. Elle peut cependant encore se pourvoir devant la Cour Suprême du pays. Lindsay Sandiford avait été arrêtée en mai à l'aéroport de Denpasar, à Bali, en possession de 4,79 kilos de cocaïne valant 1,85 million d'euros (2,24 millions de francs). Elle avait ensuite collaboré avec la police, selon les forces de l'ordre, afin de démanteler un réseau et permettre l'arrestation de trois Britanniques et un Indien.
Ce comportement avait été avancé par l'accusation pour ne requérir que 15 ans de prison. Mais, dans un jugement qui avait surpris nombre d'observateurs, le tribunal de Denpasar l'avait condamnée à la peine capitale le 22 janvier dernier, suscitant les protestations de Londres.
Lundi, la Haute Cour a «décidé de confirmer la décision du tribunal de Denpasar» a déclaré le porte-parole de la Haute Cour. Mme Sandiford avait affirmé à son procès avoir été contrainte à transporter la drogue afin de protéger ses enfants.
Selon l'ONG britannique des droits de l'homme Reprieve, elle a été «exploitée par des trafiquants de drogue, qui l'ont prise pour cible en raison de sa vulnérabilité et de la crainte qu'elle éprouvait pour la sécurité de ses enfants».
Trois autres Britanniques arrêtés dans le cadre de cette enquête ont été condamnés à des peines plus légères: de un à six ans de prison. L'Indonésie inflige généralement des peines sévères aux trafiquants de drogue mais les condamnations à mort sont rarement exécutées pour les étrangers.
Deux Australiens sont ainsi depuis 2005 dans le «couloir de la mort» après avoir été condamnés à la peine capitale. Tout comme le Français Serge Atlaoui, condamné à mort en mai 2007 pour avoir travaillé dans un laboratoire d'ecstasy.