PARIS (AP) -- La France a fait part de sa «préoccupation» vendredi à la suite de la décision du Liban de reprendre les exécutions capitales. «Nous jugeons cette mesure contraire à l'esprit de l'accord d'association signé entre l'Union européenne et le Liban en juin 2002», a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay, Hervé Ladsous.
La France «souhaite vivement que le moratoire sur la peine de mort en vigueur au Liban depuis 1998 soit prolongé et que le président Emile Lahoud fasse usage de son droit de grâce».
«Conformément aux décisions adoptées à Quinze sur cette question, la France, plusieurs Etats membres de l'Union européenne, ainsi que la présidence irlandaise de celle-ci, sont intervenus auprès des autorités libanaises à propos des exécutions prochainement envisagées», a précisé Hervé Ladsous.