LONDRES (Reuters) - Amnesty International a lancé mercredi une campagne internationale pour faire cesser les exécutions de criminels mineurs, accusant les États-Unis d'être le pire exemple en la matière.
L'organisation de défense des droits de l'Homme a recensé depuis 1990 34 exécutions capitales de criminels qui étaient âgés de moins de 18 ans au moment des faits dans huit pays: la Chine, la République démocratique du Congo, l'Iran, le Nigeria, le Pakistan, l'Arabie saoudite, le Yémen et les États-Unis.
La plupart de ces pays ont, d'après Amnesty, modifié leur législation pour proscrire le recours à la peine de mort contre les moins de 18 ans et les États-Unis sont désormais le seul État à admettre ouvertement l'exécution d'adolescents.
Les États-Unis ont signé la Convention des Nations unies sur les droits de l'enfant -- qui interdit notamment les condamnations à mort ou à la réclusion criminelle à perpétuité à l'encontre des moins de 18 ans -- mais ne l'a pas ratifiée.