À l'occasion de la onzième journée mondiale contre la peine de mort, la France réaffirme son engagement déterminé et constant en faveur de l'abolition universelle de ce châtiment cruel et inhumain.
M. Laurent Fabius s'est exprimé à 11h30 à l'Assemblée nationale, lors du premier séminaire sur la peine de mort réunissant des parlementaires de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient. Cet événement était organisé conjointement avec l'Assemblée nationale, le Sénat et l'association Ensemble contre la peine de mort.
Dans une tribune conjointe publiée aujourd'hui avec Mme Khadija Rouissi, vice-présidente de la Chambre marocaine des représentants et coordinatrice du réseau des parlementaires contre la peine de mort au Maroc, et M. Raphaël Chenuil-Hazan, directeur d'Ensemble contre la peine de mort, M. Laurent Fabius rappelle le rôle essentiel que doivent jouer les parlementaires à travers le monde en faveur de l'abolition de la peine de mort.
Le ministre a en outre lancé aujourd'hui un appel à l'abolition universelle de la peine de mort, avec d'autres États du Conseil de l'Europe, alors que nous célébrons cette année le dixième anniversaire de l'entrée en vigueur du Protocole 13 de Convention européenne des droits de l'Homme, relatif à l'abolition de la peine de mort en toutes circonstances.
Le réseau diplomatique français est mobilisé à travers le monde dans le cadre de la campagne pour l'abolition universelle de la peine de mort lancée par le ministre des affaires étrangères en octobre 2012. Nos ambassades et centres culturels organisent régulièrement des actions diverses : conférences, sensibilisation de l'opinion et des médias.
Au sein des Nations unies, la France utilise son influence pour renforcer le mouvement mondial en faveur d'un moratoire sur les exécutions. Elle soutient l'adoption des résolutions portées à New York et à Genève. Le 27 septembre dernier à New York, le ministre a présidé, avec ses homologues du Bénin, du Costa Rica et de la Mongolie, un événement sur le thème du rôle des instances régionales dans le combat en faveur de l'abolition.
La France salue enfin les efforts déterminés des défenseurs des droits de l'Homme et des ONG, dont la mobilisation est indispensable dans ce combat