Les avocats d'un Britannique condamné à mort pour blasphème au Pakistan ont fait appel de la sentence vendredi, en soulignant que le tribunal de première instance avait ignoré les preuves "accablantes" de sa maladie mentale.
Mohammad Asghar, un Britannique de 69 ans et d'origine pakistanaise, a été condamné à la peine capitale la semaine dernière par un tribunal de Rawalpindi, ville voisine de la capitale Islamabad où il avait été arrêté en 2010 pour avoir écrit des lettres dans lesquelles il disait être un prophète.
Sa famille a demandé à Londres d'intervenir pour le faire libérer, en soulignant qu'il avait été interné en 2010 en Ecosse après que des médecins l'eurent déclaré atteint de paranoïa schizophrène. Mercredi, le Premier ministre britannique David Cameron s'était dit "très préoccupé" par cette condamnation à mort, ajoutant que ses inquiétudes avaient été transmises à Islamabad.