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Corée du Nord: exécution publique de 80 personnes (journal)
SEOUL, 11 novembre - RIA Novosti
Près de 80 personnes ont été exécutées en public début novembre dans sept villes de Corée du Nord, rapporte lundi le journal sud-coréen Chosun Ilbo.
Selon le quotidien, il s'agit des premières exécutions publiques de masse depuis l'arrivée au pouvoir du dirigeant actuel, Kim Jong-un.
Dans la ville portuaire de Wonsan (est), huit personnes ont été fusillées en présence de 10.000 spectateurs, dont des enfants, rassemblées dans le stade de Sinpung.
Toujours d'après la source, les "complices" et les proches des personnes exécutées, condamnées pour avoir distribué de la pornographie, regardé des films sud-coréens ou pour possession de la Bible, ont été envoyés dans des camps de travail forcé.
Le 18 octobre, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a demandé à Pyongyang d'admettre dans le pays les membres d'une commission chargée d'enquêter sur les violations des droits de l'homme et de "prendre des mesures immédiates en vue de lever les préoccupations" en la matière.
Le rapport présenté par M.Ban à l'Assemblée générale de l'Onu fait état d'exécutions publiques pratiquées par le régime communiste, de manque de nourriture dans le pays et de traitements inhumains infligés aux personnes détenues dans des camps pour prisonniers politiques, dont le nombre total est estimé entre 150.000 et 200.000 personnes.
Près de 80 personnes ont été exécutées en public début novembre dans sept villes de Corée du Nord, rapporte lundi le journal sud-coréen Chosun Ilbo.
Selon le quotidien, il s'agit des premières exécutions publiques de masse depuis l'arrivée au pouvoir du dirigeant actuel, Kim Jong-un.
Dans la ville portuaire de Wonsan (est), huit personnes ont été fusillées en présence de 10.000 spectateurs, dont des enfants, rassemblées dans le stade de Sinpung.
Toujours d'après la source, les "complices" et les proches des personnes exécutées, condamnées pour avoir distribué de la pornographie, regardé des films sud-coréens ou pour possession de la Bible, ont été envoyés dans des camps de travail forcé.
Le 18 octobre, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a demandé à Pyongyang d'admettre dans le pays les membres d'une commission chargée d'enquêter sur les violations des droits de l'homme et de "prendre des mesures immédiates en vue de lever les préoccupations" en la matière.
Le rapport présenté par M.Ban à l'Assemblée générale de l'Onu fait état d'exécutions publiques pratiquées par le régime communiste, de manque de nourriture dans le pays et de traitements inhumains infligés aux personnes détenues dans des camps pour prisonniers politiques, dont le nombre total est estimé entre 150.000 et 200.000 personnes.