La France a fait de l'abolition universelle de la peine de mort une des priorités de sa politique étrangère en matière de droits de l'Homme.
Alors que le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU s'apprête à se pencher pour la première fois sur la question de la peine de mort le 5 mars avec l'organisation d'un débat de haut niveau, de trop nombreux pays ont toujours recours à la peine capitale ou sont revenus sur le moratoire qu'ils avaient instauré.
La France condamne l'ensemble de ces exécutions. Elle rappelle que la peine de mort ne saurait être une forme de justice et qu'elle n'est en rien utile à la lutte contre la criminalité. La perte de vie humaine qu'elle entraine est irréparable alors qu'aucun système juridique n'est à l'abri d'une erreur judiciaire. Le recours à la peine de mort n'est pas un simple instrument du droit pénal à l'abri de toute critique, mais une violation des droits de l'Homme.
La lutte contre la peine de mort est un combat à long terme mais c'est une cause universelle. La prise de conscience mondiale est visible sur l'ensemble des continents, il ne s'agit pas d'une question de civilisation, de culture ou encore de régime politique. La question de l'abolition de la peine de mort démontre l'universalité des droits de l'Homme.
La France exhorte tous les Etats appliquant encore ce châtiment inhumain, irréversible et inefficace à mettre en place ou à établir un moratoire en vue d'une abolition définitive de la peine de mort.