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Iran: 530 tonnes de drogues saisies en près d'un an
TEHERAN - L'Iran a saisi environ 530 tonnes de drogues depuis mars 2013, a annoncé mardi le ministre iranien de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli, regrettant le manque de coopération internationale pour lutter contre les trafiquants.
Sur les onze premiers mois de l'année iranienne, qui se termine jeudi, nous avons saisi 532 tonnes de drogues, en hausse de 17% par rapport à la même période l'année d'avant, a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse sur le bilan de ses services.
L'opium représente 77% de ces saisies, le haschich 14% et l'héroïne 3%.
La quasi-totalité de l'opium vient de l'Afghanistan voisin, où la production a atteint 5.500 tonnes en 2013, une hausse de 49% par rapport à 2012, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
Au total, 80% des saisies d'opium dans le monde ont lieu en Iran, a déclaré le ministre dont la priorité est de fermer totalement la frontière pour empêcher l'entrée des convois dans le pays.
L'Iran a lancé un vaste programme de construction de routes longeant l'Afghanistan et le Pakistan pour faciliter les patrouilles frontalières. Désormais, 80% des affrontements avec les trafiquants armés se déroulent le long de la frontière, ce qui veut dire que nous contrôlons mieux ces zones, s'est-il félicité.
Parallèlement, le ministre a critiqué les pays occidentaux qui ne fournissent ni aide financière ni équipement pour lutter contre ce trafic.
Malgré la levée partielle des sanctions internationales depuis l'entrée en application en janvier d'un accord avec les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien, rien n'a changé et nous ne recevons pas d'aide financière ou d'équipements, en particulier des appareils à rayon X, a-t-il expliqué.
Les saisies de drogue de synthèse sont également en très forte augmentation, selon le ministre. Depuis un an, les forces de l'ordre ont saisi 3.500 kg de cristal (méthamphétamines) et détruit 375 ateliers de fabrication.
Importante route de transit de la drogue vers l'Europe et le Moyen-Orient, l'Iran, où le trafic est passible de la peine capitale, en est aussi une victime directe.
Le pays compte 1,32 million de toxicomanes sur une population de 75 millions d'habitants, a indiqué le ministre. En décembre, une responsable des services de lutte contre la toxicomanie avait estimé qu'en comptant les familles des toxicomanes, la drogue affectait 6 millions de personnes en Iran.
M. Rahmani Fazli a aussi défendu la loi iranienne qui punit les trafiquants de drogue à la peine de mort, dénoncée par les organisations internationales des droits de l'Homme et les pays occidentaux.
En général, ils sont armés, ont commis des violences, enlevé des personnes et même commis des viols, a expliqué le ministre pour justifier la peine capitale.
Il a ajouté que 80% des personnes condamnées à mort en Iran sont des trafiquants de drogue.
En 2013, au moins 500 personnes ont été exécutées dont 57 en public, selon l'ONU, en majorité pour des affaires de drogue.
Sur les onze premiers mois de l'année iranienne, qui se termine jeudi, nous avons saisi 532 tonnes de drogues, en hausse de 17% par rapport à la même période l'année d'avant, a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse sur le bilan de ses services.
L'opium représente 77% de ces saisies, le haschich 14% et l'héroïne 3%.
La quasi-totalité de l'opium vient de l'Afghanistan voisin, où la production a atteint 5.500 tonnes en 2013, une hausse de 49% par rapport à 2012, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
Au total, 80% des saisies d'opium dans le monde ont lieu en Iran, a déclaré le ministre dont la priorité est de fermer totalement la frontière pour empêcher l'entrée des convois dans le pays.
L'Iran a lancé un vaste programme de construction de routes longeant l'Afghanistan et le Pakistan pour faciliter les patrouilles frontalières. Désormais, 80% des affrontements avec les trafiquants armés se déroulent le long de la frontière, ce qui veut dire que nous contrôlons mieux ces zones, s'est-il félicité.
Parallèlement, le ministre a critiqué les pays occidentaux qui ne fournissent ni aide financière ni équipement pour lutter contre ce trafic.
Malgré la levée partielle des sanctions internationales depuis l'entrée en application en janvier d'un accord avec les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien, rien n'a changé et nous ne recevons pas d'aide financière ou d'équipements, en particulier des appareils à rayon X, a-t-il expliqué.
Les saisies de drogue de synthèse sont également en très forte augmentation, selon le ministre. Depuis un an, les forces de l'ordre ont saisi 3.500 kg de cristal (méthamphétamines) et détruit 375 ateliers de fabrication.
Importante route de transit de la drogue vers l'Europe et le Moyen-Orient, l'Iran, où le trafic est passible de la peine capitale, en est aussi une victime directe.
Le pays compte 1,32 million de toxicomanes sur une population de 75 millions d'habitants, a indiqué le ministre. En décembre, une responsable des services de lutte contre la toxicomanie avait estimé qu'en comptant les familles des toxicomanes, la drogue affectait 6 millions de personnes en Iran.
M. Rahmani Fazli a aussi défendu la loi iranienne qui punit les trafiquants de drogue à la peine de mort, dénoncée par les organisations internationales des droits de l'Homme et les pays occidentaux.
En général, ils sont armés, ont commis des violences, enlevé des personnes et même commis des viols, a expliqué le ministre pour justifier la peine capitale.
Il a ajouté que 80% des personnes condamnées à mort en Iran sont des trafiquants de drogue.
En 2013, au moins 500 personnes ont été exécutées dont 57 en public, selon l'ONU, en majorité pour des affaires de drogue.