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Déclaration du porte-parole de Mme Catherine Ashton, la Haute Représentante de l'Union, sur la nouvelle condamnation à mort prononcée en Biélorussie
Bruxelles, le 27 décembre 2013
Le porte-parole de Mme Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante :
"La Haute Représentante regrette la condamnation à mort prononcée le 24 décembre 2013 à l'encontre de M. Aleysander Grunow par le tribunal régional de Homyel, alors que celle-ci avait été annulée par la cour suprême de Biélorussie plus tôt dans l'année. Elle espère que M. Grunow pourra exercer pleinement son droit d'appel.
La Haute Représentante est consciente de la gravité des crimes pour lesquels M. Grunow a été condamné, mais rien ne peut jamais justifier la peine de mort. L'Union européenne est opposée à la peine de mort en toute circonstance. Il s'agit d'un châtiment cruel et inhumain, qui n'a pas d'effet dissuasif et qui représente une négation inacceptable de la dignité et de l'intégrité humaines.
La Haute Représentante engage la Biélorussie, seul pays d'Europe à appliquer encore la peine de mort, à se rallier à un moratoire mondial sur la peine de mort, première étape vers son abolition universelle."
Le porte-parole de Mme Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante :
"La Haute Représentante regrette la condamnation à mort prononcée le 24 décembre 2013 à l'encontre de M. Aleysander Grunow par le tribunal régional de Homyel, alors que celle-ci avait été annulée par la cour suprême de Biélorussie plus tôt dans l'année. Elle espère que M. Grunow pourra exercer pleinement son droit d'appel.
La Haute Représentante est consciente de la gravité des crimes pour lesquels M. Grunow a été condamné, mais rien ne peut jamais justifier la peine de mort. L'Union européenne est opposée à la peine de mort en toute circonstance. Il s'agit d'un châtiment cruel et inhumain, qui n'a pas d'effet dissuasif et qui représente une négation inacceptable de la dignité et de l'intégrité humaines.
La Haute Représentante engage la Biélorussie, seul pays d'Europe à appliquer encore la peine de mort, à se rallier à un moratoire mondial sur la peine de mort, première étape vers son abolition universelle."