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Zimbabwe : La Cour demande la peine de mort pour Tsvangirai
HARARE - Le ministère public a demandé mardi à la Haute Cour de reconnaître le chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, coupable de trahison, un chef d'inculpation passible de la peine de mort au Zimbabwe.
Rendant ses réquisitions au terme d'un procès qui s'est ouvert il y a près d'un an, le substitut du procureur général Bharat Patel a affirmé que le chef de file du Mouvement pour un changement démocratique (MDC) avait eu l'intention d'éliminer physiquement le président Robert Mugabe et de s'emparer du pouvoir.
Le représentant du parquet a qualifié de 'ridicules' les tentatives de la défense visant à réfuter les accusations, qui s'appuient sur un enregistrement video d'une conversation au cours de laquelle le prévenu aurait évoqué l''élimination' du chef de l'Etat.
En janvier, Tsvangirai, qui a assisté à l'audience de mardi, avait reconnu avoir prononcé ce mot, mais dans un sens purement politique et non physique.
Le chef de l'opposition, dont le convoi a été attaqué samedi lors d'un déplacement en province, accuse le pouvoir de lui avoir volé la victoire aux élections législatives de mars 2000 en truquant le scrutin.
Mugabe, qui a fêté ce week-end ses 80 ans, dont les dernières 24 années passées à la tête de l'ancienne Rhodésie du Sud, affirme que Tsvangirai est une 'marionnette des Occidentaux' hostile à sa politique de confiscation des fermes appartenant à la minorité blanche.
Rendant ses réquisitions au terme d'un procès qui s'est ouvert il y a près d'un an, le substitut du procureur général Bharat Patel a affirmé que le chef de file du Mouvement pour un changement démocratique (MDC) avait eu l'intention d'éliminer physiquement le président Robert Mugabe et de s'emparer du pouvoir.
Le représentant du parquet a qualifié de 'ridicules' les tentatives de la défense visant à réfuter les accusations, qui s'appuient sur un enregistrement video d'une conversation au cours de laquelle le prévenu aurait évoqué l''élimination' du chef de l'Etat.
En janvier, Tsvangirai, qui a assisté à l'audience de mardi, avait reconnu avoir prononcé ce mot, mais dans un sens purement politique et non physique.
Le chef de l'opposition, dont le convoi a été attaqué samedi lors d'un déplacement en province, accuse le pouvoir de lui avoir volé la victoire aux élections législatives de mars 2000 en truquant le scrutin.
Mugabe, qui a fêté ce week-end ses 80 ans, dont les dernières 24 années passées à la tête de l'ancienne Rhodésie du Sud, affirme que Tsvangirai est une 'marionnette des Occidentaux' hostile à sa politique de confiscation des fermes appartenant à la minorité blanche.