Deux Saoudiens condamnés à la peine capitale, l'un pour infanticide et l'autre pour sorcellerie, ont été décapités mardi, a annoncé le ministère de l'Intérieur à Ryad.
Maqboul ben Madi al-Charari a été reconnu coupable d'avoir frappé plusieurs fois avec une canne son fils Mohammed, âgé de 2 ans sur la nuque, a indiqué le ministère dans un communiqué publié par l'agence officielle Spa.
Il avait également pris l'habitude de frapper son fils au visage et de le brûler sur différentes de son corps, ce qui a entraîné sa mort, selon la même source.
Un autre Saoudien, Mohammed ben Bakr al-Alaoui, a été décapité pour sorcellerie, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un autre communiqué.
Les deux exécutions ont eu lieu dans la province de Jaouf, dans le nord de l'Arabie saoudite.
Elles portent à 19 le nombre de personnes exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.
En 2013, 78 condamnés à mort de différentes nationalités ont été exécutés en Arabie saoudite, selon un bilan établi par l'AFP. Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans le royaume.
Le Haut Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU avait dénoncé en 2013 l'augmentation importante des condamnations à mort dans le royaume, alors que des organisations de défense des droits de l'Homme avaient appelé à un moratoire sur les exécutions qui se comptent par plusieurs dizaines tous les ans.