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Arabie saoudite : Deux Saoudiens et un Irakien décapités pour meurtre et trafic de drogue
dépêche de presse du 12 septembre 2014 - Agence mondiale d'information - AFP
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Un Saoudien et un Irakien, condamnés à mort pour meurtre, et un autre Saoudien pour trafic de drogue, ont été décapités au sabre vendredi à Ryad, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
Le Saoudien Fahd al-Saïd et l'Irakien Abderrahman al-Muaïssab avaient été reconnus coupables d'avoir provoqué la mort d'une Saoudienne, Hossa Ben Abid, lorsqu'ils s'étaient introduits par effraction dans sa maison où ils l'avaient agressée et ligotée pour la cambrioler, a précisé le ministère dans un communiqué publié par l'agence officielle Spa.
Dans une autre affaire, le Saoudien Saad al-Oteibi, un trafiquant de drogue « récidiviste », avait été condamné à la peine capitale pour avoir introduit dans le royaume « une grande quantité d'amphétamine », une drogue de synthèse, et « de haschisch », selon un deuxième communiqué du ministère.
Ces décapitations portent à 53 le nombre d'exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP. L'ONG de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) s'est alarmée de l'augmentation du nombre d'exécutions dans le royaume, soulignant que 19 personnes -dont huit condamnées pour des délits non violents (trafic de drogue et sorcellerie)- avaient été exécutées entre les 4 et 20 août.
HRW a décrit comme « particulièrement monstrueux » le recours à la décapitation dans ces cas-là. En 2013, 78 personnes de différentes nationalités avaient été exécutés, selon un bilan établi par l'AFP.
Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans ce royaume ultraconservateur qui applique strictement la charia, la loi islamique.
Le Saoudien Fahd al-Saïd et l'Irakien Abderrahman al-Muaïssab avaient été reconnus coupables d'avoir provoqué la mort d'une Saoudienne, Hossa Ben Abid, lorsqu'ils s'étaient introduits par effraction dans sa maison où ils l'avaient agressée et ligotée pour la cambrioler, a précisé le ministère dans un communiqué publié par l'agence officielle Spa.
Dans une autre affaire, le Saoudien Saad al-Oteibi, un trafiquant de drogue « récidiviste », avait été condamné à la peine capitale pour avoir introduit dans le royaume « une grande quantité d'amphétamine », une drogue de synthèse, et « de haschisch », selon un deuxième communiqué du ministère.
Ces décapitations portent à 53 le nombre d'exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP. L'ONG de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) s'est alarmée de l'augmentation du nombre d'exécutions dans le royaume, soulignant que 19 personnes -dont huit condamnées pour des délits non violents (trafic de drogue et sorcellerie)- avaient été exécutées entre les 4 et 20 août.
HRW a décrit comme « particulièrement monstrueux » le recours à la décapitation dans ces cas-là. En 2013, 78 personnes de différentes nationalités avaient été exécutés, selon un bilan établi par l'AFP.
Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans ce royaume ultraconservateur qui applique strictement la charia, la loi islamique.