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Arabie: un homme décapité pour le meurtre de sa mère
Un Saoudien, condamné à mort pour le meurtre de sa mère, a été décapité au sabre jeudi dans la région d'Assir (sud-ouest), a annoncé le ministère de l'Intérieur, alors que des ONG s'inquiètent de l'augmentation du nombre d'exécutions dans le royaume.
Yahia al-Chahrani avait été reconnu coupable d'avoir tué par balles sa mère, Aïcha, a ajouté le ministère dans un communiqué qui ne précise pas les raisons du meurtre.
Sa décapitation porte à 35 le nombre d'exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.
Human Rights Watch (HRW) s'est alarmé de l'augmentation du nombre d'exécutions en Arabie saoudite, où 19 personnes ont été exécutées entre le 4 et le 20 août. Huit d'entre elles avaient été condamnées pour des délits non violents (trafic de drogue et sorcellerie).
"Toute exécution est épouvantable, les exécutions pour des délits comme le trafic de drogue ou la sorcellerie (...) sont particulièrement flagrantes", a estimé jeudi Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord.
Elle a ajouté dans un communiqué qu'"il n'y a simplement aucune excuse pour que l'Arabie saoudite continue à appliquer la peine de mort, notamment pour ce genre de délits".
Amnesty International a vivement dénoncé lundi "une augmentation inquiétante" du recours à la peine de mort en Arabie saoudite après la décapitation le même jour de quatre Saoudiens pour trafic de drogue.
L'organisation de défense des droits de l'Homme a appelé les autorités du royaume à "mettre fin immédiatement à cette pratique cruelle".
Le Haut Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU avait pour sa part dénoncé en 2013 une "augmentation importante des condamnations à mort dans le royaume", et des organisations de défense des droits de l'Homme avaient appelé à "un moratoire" sur les exécutions qui se comptent par plusieurs dizaines tous les ans.
En 2013, 78 condamnés à mort de différentes nationalités ont été exécutés en Arabie saoudite, selon un bilan établi par l'AFP. Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue y sont passibles de la peine capitale.
Yahia al-Chahrani avait été reconnu coupable d'avoir tué par balles sa mère, Aïcha, a ajouté le ministère dans un communiqué qui ne précise pas les raisons du meurtre.
Sa décapitation porte à 35 le nombre d'exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP.
Human Rights Watch (HRW) s'est alarmé de l'augmentation du nombre d'exécutions en Arabie saoudite, où 19 personnes ont été exécutées entre le 4 et le 20 août. Huit d'entre elles avaient été condamnées pour des délits non violents (trafic de drogue et sorcellerie).
"Toute exécution est épouvantable, les exécutions pour des délits comme le trafic de drogue ou la sorcellerie (...) sont particulièrement flagrantes", a estimé jeudi Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord.
Elle a ajouté dans un communiqué qu'"il n'y a simplement aucune excuse pour que l'Arabie saoudite continue à appliquer la peine de mort, notamment pour ce genre de délits".
Amnesty International a vivement dénoncé lundi "une augmentation inquiétante" du recours à la peine de mort en Arabie saoudite après la décapitation le même jour de quatre Saoudiens pour trafic de drogue.
L'organisation de défense des droits de l'Homme a appelé les autorités du royaume à "mettre fin immédiatement à cette pratique cruelle".
Le Haut Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU avait pour sa part dénoncé en 2013 une "augmentation importante des condamnations à mort dans le royaume", et des organisations de défense des droits de l'Homme avaient appelé à "un moratoire" sur les exécutions qui se comptent par plusieurs dizaines tous les ans.
En 2013, 78 condamnés à mort de différentes nationalités ont été exécutés en Arabie saoudite, selon un bilan établi par l'AFP. Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue y sont passibles de la peine capitale.