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Bangladesh: la peine de mort d'un dirigeant islamiste commuée en perpétuité
La Cour suprême du Bangladesh a commué mercredi la peine de mort d'un haut responsable islamiste en perpétuité, revenant sur un verdict qui avait déclenché l'an dernier les violences politiques les plus meurtrières de l'histoire du pays.
Cette décision constitue une surprise.
Delwar Hossain Sayedee va passer "le reste de sa vie" en prison, a annoncé l'avocat général Mahbubey Alam à la presse. "Nous pensions que la Cour confirmerait la peine de mort", a-t-il ajouté.
Les avocats de l'accusé ont dit ne pas être satisfaits de cette décision alors que le prédicateur islamiste de 74 ans avait été condamné l'an dernier pour huit chefs dont le meurtre, le viol et la persécution de membres de la minorité hindoue.
"Il aurait dû être acquitté de tous les chefs d'accusation car l'affaire a été marquée par de nombreuses controverses", a dit Khandaker Mahbub Hossain aux journalistes.
La décision prise en février par un tribunal pour les crimes de guerre avait déclenché des manifestations sanglantes qui avaient coûté la vie à plus de 100 personnes et plongé le pays dans une crise politique importante.
La sécurité avait été renforcée mercredi en vue de la décision de la Cour, des milliers de policiers et des forces paramilitaires ayant été déployés dans les principales villes du Bangladesh.
Sayedee, vice-président du parti Jamaat-e-Islami, était un prédicateur suivi par des millions de fidèles.
Il avait déclaré que sa condamnation à mort avait été prise sous l'influence "d'athées" et de manifestants progouvernementaux qui voulaient le voir exécuté.
Cette décision constitue une surprise.
Delwar Hossain Sayedee va passer "le reste de sa vie" en prison, a annoncé l'avocat général Mahbubey Alam à la presse. "Nous pensions que la Cour confirmerait la peine de mort", a-t-il ajouté.
Les avocats de l'accusé ont dit ne pas être satisfaits de cette décision alors que le prédicateur islamiste de 74 ans avait été condamné l'an dernier pour huit chefs dont le meurtre, le viol et la persécution de membres de la minorité hindoue.
"Il aurait dû être acquitté de tous les chefs d'accusation car l'affaire a été marquée par de nombreuses controverses", a dit Khandaker Mahbub Hossain aux journalistes.
La décision prise en février par un tribunal pour les crimes de guerre avait déclenché des manifestations sanglantes qui avaient coûté la vie à plus de 100 personnes et plongé le pays dans une crise politique importante.
La sécurité avait été renforcée mercredi en vue de la décision de la Cour, des milliers de policiers et des forces paramilitaires ayant été déployés dans les principales villes du Bangladesh.
Sayedee, vice-président du parti Jamaat-e-Islami, était un prédicateur suivi par des millions de fidèles.
Il avait déclaré que sa condamnation à mort avait été prise sous l'influence "d'athées" et de manifestants progouvernementaux qui voulaient le voir exécuté.
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